Ses larmes ne coulent pas,
alors on montre du doigt,
cette belle indifférente,
mais ils ne savent pas,
comme à l'intérieur, sa peine est grande,
comment sa vie a volé en éclats,
le chaos, un grand big bang.
Elle est faite de ce bois,
ou sa douleur, on ne montre pas,
mais son chagrin est vaste,
mais il faut continuer, pas à pas,
sans entrain, sans faste.
Il faut paraître forte,
même si ses rêveries sont mortes,
devant les yeux embués,
de ces deux enfants orphelins,
pour vers demain, les guider,
mais vraiment ils ne savent pas,
quand loin des autres et des siens,
quand le sommeil ne vient pas,
dans sa solitude sans efforts,
elle évacue toutes les larmes de son corps.
PAEPEGAEY Michel