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En perte de vitesse dans les sondages, les Verts cherchent-ils à se refaire une santé électorale par le débat sur le nucléaire dans la dernière semaine avant le premier tour des cantonales ? Les interventions de Cécile Duflot posent question.
Une partie de la presse internationale dénonce dés à présent les conditions dans lesquelles le débat sur le nucléaire est engagé en France depuis 24 heures.
Est-ce bien le moment pour ouvrir cette question quand une catastrophe de cette ampleur n'a pas encore livré tous ses mystères et surtout quand les détresses humaines imposent une dignité particulière ?
Tombés dans l'indifférence, les Verts cherchent-ils à booster leurs scores cantonaux au moment où ils paraissaient en perte manifeste de vitesse ?
Avant les Européennes et en dehors du bonus lié à la personnalité même de Daniel Cohn Bendit, les Verts avaient alors bénéficié d'une couverture TV sur la planète "détraquée".
S'il fallait ouvrir un débat sur toutes des défaillances liées à la catastrophe japonaise, pourquoi se limiter au nucléaire ?
C'est une nouvelle fois la valeur ajoutée des Verts qui est en cause. Sont-ils les messagers des peurs à venir ou les porteurs de propositions concrètes ?
Cécile Duflot est peut-être en train de chercher à surfer sur une vague bien dangereuse car pour le moment l'opinion publique française semble d'abord réellement touchée par les détresses humaines et avide d'explications précises avant de chercher à pratiquer le sport national qu'est la condamnation a posteriori.