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Marine le Pen imprime un rythme particulier à sa campagne en donnant un tempo qui la distingue de tous les autres candidats.
Marine le Pen semble considérer que les parts de marchés prises ne seront plus à prendre demain : c'est la prime au lève tôt.
Elle effectue cette démarche face à une offre sans concurrence réelle à ce jour et ce de façon très étonnante.
Les autres candidats sont en effet dans une logique du "sur place" pour des raisons diverses mais produisant un effet unique : le vide face à la candidate du FN.
DSK gère le "non dit". L'UMP se prépare dans la discrétion à la secousse des cantonales. Les autres leaders du PS cherchent à renforcer leurs positions locales.
Toutes les autres offres classiques sont ainsi actuellement dans une sorte de "vide" qui laisse un espace considérable à Marine le Pen qui accélère à l'exemple de son déplacement ce jour.
Certes, il faut tenir ce rythme mais une erreur de calendrier n'est-elle pas commise à ce jour face à la poussée du FN qui évolue dans des circonstances très favorables ?