Arac Attack

Genre: horreur (interdit aux - 12ans)
année: 2002
durée: 1H35

L'histoire: Les habitants d'une cité minière se retrouvent confrontés à une horde redoutable d'araignées géantes et affamées. L'ingénieur Chris McCormick et son ex-petite amie, Samantha, vont unir leurs forces pour lutter contre ces monstres, résultant d'un déversement de déchets toxiques.

la critique de Eelsoliver:

"Par les producteurs de Godzilla et d'Independence Day", voilà une petite phrase qui a le mérite de provoquer quelques frissons et réticences...
Pourtant, avec Arac Attack, Ellory Elkayem rend un bel hommage aux films d'horreur et de science fiction des années 50. On pense évidemment à Tarantula !, de Jack Arnold mais aussi à Them, connu également sous le nom Des monstres attaquent la ville.

Arac Attack est donc le film de monstres par excellence. Certes, il ne s'agit pas d'un blockbuster et le film ne bénéficie pas du même budget que Godzilla.
Toutefois, Arac Attack se révèle beaucoup plus inventif, et surtout, beaucoup plus drôle ! Au cas où vous ne l'auriez pas compris, il est question d'araignées gigantesques et voraces. Nos chères arachnides ont la dalle ! Première bonne surprise: les créatures sont techniquement bien foutues et réellement terrifiantes.

Ensuite, Arac Attack s'assume totalement comme une série B horrifique de seconde zone. L'humour est toujours présent et donne le droit à certains moments hilarants.
Pour le reste, l'intrigue reste assez classique. Clairement, ce n'est pas Arac Attack qui risque de révolutionner le genre. Pourtant, on se surprend à passer un agréable moment devant ce film fun et horrifique.

Le film ne verse jamais dans le gore et alterne les moments d'humour et d'angoisse. Quant aux personnages, ils ont tous la particularité d'être idiots.
Dans ce rôle, David Arquette est le candidat idéal, en sachant que l'acteur cabotine mais semble beaucoup s'amuser. Après, Arac Attack ne vaut pas les références précédemment évoquées.
En l'état, ça reste une série B déjantée qui ravira les fans du cinéma bis. C'est déjà pas mal...

Note: 13.5/20