J’avais déjà relevé hier l’indécence qu’il y avait à spéculer sur la faillite du Japon dans les milieux financiers, et noté également qu’il me semblait étrange que le gouvernement français n’ait rien de plus pressé que de convoquer une réunion ministérielle exceptionnelle samedi (voir « Nucléaire : une réunion ministérielle organisée en urgence à Paris… pour protéger l’industrie nucléaire » ici) pour mettre en place un plan de communication manifestement bien suivi par NKM et Besson qui consiste à dire en substance que la France a une industrie nucléaire qui, elle, est hors de soupçon. Mais bien sûr. Et avec ça, la marmotte et la papier d’alu se retrouvent prestement emballés…
A ce niveau là, c’est même plus que de l’indécence, mais du cynisme carnassier, puisque je viens d’apprendre par le biais de Rimbus que Guaino va jusqu’à déclarer que non seulement les accidents japonais ne devraient pas mettre en péril notre « propre » industrie nationale mais que cela va « jusqu’à favoriser notre industrie nucléaire par rapport aux industries d’autres pays où la sécurité est passée un peu plus au second plan. »
La diplomatie internationale jugera une fois de plus de la qualité de nos propos, et de l’orgueil méprisant de nos élites dirigeantes… droitières ô combien.
Aller voir là où l’air est plus sain : Météo-Mulhouse, «
j’en suis moi aussi convaincu : nous avons déja vécu sans… qu’il ne soit nécessaire de retourner à la bougie, contrairement aux propos raccourcis de nos détracteurs faciles. La vérité est ailleurs. Il suffirait de vouloir la construire. Ensemble.