Ecrit par Emmanuel
Publié le March 14, 2011 avec aucun commentaire
TIME WARNER et NEWSCORP ont réalisé les meilleurs performances en 2010. Cette bonne santé du studio est à mettre, tout particulièrement, au crédit de la franchise Harry Potter qui fait le plein à la sortie de chaque nouveau volet ainsi – bien entendu – qu’à Avatar qui a pulvérisé le Box Office Mondial en devenant le film le plus rentable de l’histoire du cinéma. Il est intéressant de constater pour ce studio qu’il a non seulement réalisé le meilleurs résultat de l’industrie du film Hollywoodien en terme de nombre d’entrées, mais aussi le meilleur chiffre d’affaires et bénéfice en tant que studio.
A hollywood, il faut en effet bien distinguer l’activité correspondant aux films sorties sous le nom d’un studio qui peut en être le producteur et/ou le distributeur, de l’activité du studio qui loue ses structures et ses équipes à d’autres studios en plus de les utiliser pour ses propres productions (A noter que sur cette seconde activité, NBCUniversal n’est pas évaluée puisqu’elle n’a pas communiqué ses résultats).
DISNEY Après avoir affiché des baisses en 2009, le studio a renoué avec les profits en 2010 principalement grace à deux blockbuster qui ont cartonné : Le Alice aux Pays des Merveilles de Tim Burton et Toy Story 3.
SONY Dans la lignée de Disney, Sony a connu la troisième plus forte progression en terme de nombre d’entrées en salle, progressant de 57% grâce au succès de films comme The Karate Kid, et le très rentable Resident Evil: Afterlife, qui a bénéficié d’une forte attente à l’internationale (en plus avec une majoration de prix en salle pour la 3D). L’activité télévision du studio a aussi bien résisté grace aux chaînes internationnales que le studio possède.
VIACOM (PARAMOUNT) Après une amélioration de ses résultats en 2009, le studio a plongé en 2010 avec une baisse de 57% de ses profits. Les raisons sont essentiellement liées à l’absence, sur 2010, de réel blockbuster mais aussià sa politique privilégiant la distribution des films des autres studios avec un effet négatif sur ses marges.
Plus généralement, pour expliquer ces chiffres en demi teinte, les analystes citent les conséquences d’une baisse constaté des marges concernant la sortie des films et les locations de DVD sur le térritoire Américain.
Le fait marquant touche au fait que le succès des studios repose sur un ou deux très gros succès dans l’année. La profitabilité des studios est donc, plus que jamais ces dernières années, aléatoire.
Source : The Hollywood Reporter.