J’épouse le labyrinthe dans la trajectoire nocturne. La langue propice se diffuse et de son flux naissent des visions errantes. Intuition d’une naissance, algue parmi les algues. Extase de la nudité. Je contemple l’inachevé, l’œuvre tellurique. L’œil vivant dans ma fibre noueuse. La gouge des insomnies me sculpte des hanches de génisse et un chant monte à ma gorge comme un levain.
Chaque coup, blessure, torture sont portés à ton ardoise, Homme qui au galop voudrait fuir tes propres jambes. Arrête la main, le bras, le pouvoir de celui qui frappe ! Arrête de frapper, arrête la bouche,le mensonge ! Tais-toi ! Tais-moi. Et mâchons nos poulpes.
in Trans(e)création