Les systèmes de refroidissement ne fonctionnent pas.
Problème habituel, me suis-je dit en me rappelant mon expérience du contrôle technique : les équipements de secours ne redémarrent jamais. D’ailleurs c’est pour cela qu’on ne les contrôle pas ! Eh bien non. Tout a remarquablement bien redémarré, si j’en crois Wikipedia. Ces Japonais avaient fort bien fait leur travail.
Mais ce qui a mis le système à plat, c’est le tsunami et ses conséquences (la centrale est en bord de mer).
Bien sûr, ne pas avoir prévu qu’il puisse y avoir tsunami au Japon est une erreur grossière. Mais, elle est humaine, elle montre à quel point l’entendement humain est extraordinairement limité.
Malheureusement cette loi de la nature n’a pas pénétré l’esprit de notre élite intellectuelle. Combien de temps faudra-t-il attendre pour qu’elle nous dise à nouveau que nos centrales ont une chance sur des milliards d’avoir un pépin ou que les marchés s’autorégulent, ou quelque nouvelle baliverne ?
Compléments :
- Si on ne contrôle pas les installations de secours, c’est parce que, pour cela, il faut stopper les installations principales. Or, si le secours ne part pas, on se trouve dans une situation périlleuse (penser à une usine chimique). En fait, il existe une solution : 1) se convaincre qu’il est impératif de contrôler les installations de secours ; 2) se préparer à un incident (quand on y met les moyens adéquats on sait effectuer le contrôle sans difficulté).