Île de Gotland, Suède. Une vingtaine d’étudiants s’affairent sur un site archéologique. Lorsque l’une d’entre eux, Martina Flochten, est retrouvée morte. Un meurtre rituel ? L’inspecteur Anders Knutas enquête. Mais il est vite confronté à des questions insolubles. Pourquoi ces marques sur le corps de Martina ? Pourquoi l’a-t-on pendue à un arbre ? D’autant que d’autres actes monstrueux viennent s’ajouter au meurtre : poneys et chevaux sont découverts décapités. Rien ne semble logique dans cette affaire. Knutas doit jongler entre les fausses pistes tandis que d’autres cadavres sont mis au jour.
Si vous aimez les polars (suédois ou pas), ne passez pas à côté de ce nouveau roman de Mari Jungstedt. Classique dans sa façon de construire une énigme, elle sait parfaitement ménager le suspens et nous tenir en haleine, même si l'enquête ne s'avère pas, au final, si compliquée. Pour une fois, les événements se déroulent en été. Nous sommes loin des des ambiances hivernales et glacées souvent de mise dans les romans policiers nordiques.
La première partie du livre pose les personnages et l'intrigue, qui va agréablement crescendo
En effet, toutes les pièces du puzzle sur lequel Knutas et son équipe travaillent d'arrache-pied vont s'assembler, les unes après les autres, à un rythme effréné dans la seconde partie du livre.
Dans « Le cercle intérieur », Mari Jungstedt utilise tous les ingrédients qui font un bon roman policier et elle y ajoute en plus une touche de mythologie scandinave, ce qui rend son récit d'autant plus intéressant.
Noir « comme il faut », avec des crimes savamment orchestrés, « Le cercle intérieur » plaira sans conteste aux amateurs du genre.