Sexy // 11 92o ooo tlsp.
Mais dites-moi, est-ce que Darren Criss alias Blaine couche avec les membres de la production ? Oui, mes yeux se tournent vers toi, Ryan Murphy. Non parce que sa présence si importante devient gênante par rapport aux autres personnages, qui peinent à avoir une prestation un épisode sur trois et je ne parle même pas de l’obtention d’une intrigue. Depuis qu’il est arrivé, on ne compte plus ses solos ou ses duos. Est-ce une raison marketing ? La sortie d’un album spécial Warblers dans les prochains jours me fait dire que oui… On ne peut cependant pas dire qu’il était inutile dans cet épisode puisqu’il est à l’origine de deux jolies scènes avec lui et Kurt, puis Kurt et son père. Pour une fois, leur histoire s’intégrait bien au reste de l’épisode même si elle m’a paru la plus faible du lot. Le coté répétitif peut-être… Je constate en tous cas que, pour le moment, la série a beau parler beaucoup d’homosexualité, aucun des gays de la série ne fait l’amour. Ca a du sens pour Kurt, ça en a moins pour Blaine. Les lesbiennes non plus ne couchent pas. Partie remise ? Je trouve en tous cas intéressant d’avoir traité de front les sentiments de Santana à l’égard de Brittany. Je pensais que ça resterait à l’état de blague récurrente. Il semblerait que ce soit plus profond que ça et la détresse de Santana m’a touché. Mais c’est dans ces moments-là que l’on regrette que Brittany soit si idiote. L’émotion de l’une n’avait pas de répercussions sur l’autre. On est passé à coté de quelque chose de grand. La chanson Landslide était une belle façon d’entamer la réconciliation.
Gwyneth Paltrow est revenue par la grande porte. Son personnage tire nettement l’ensemble du casting vers le haut, de Matthew Morrison, qui n’a jamais été aussi supportable, à Jayma Mays, sous-exploitée habituellement. Je ne savais pas l’actrice aussi douée (je l’ai déjà dit lors de sa première venue), elle m’a vraiment bluffé. Tous les titres auxquels elle a participé étaient tops. Le Kiss façon tango étant excellent dans la mise en scène, sans prise de risques dans l’interprétation ; et le Do You Wanna Touch Me? était juste excellent, au second degré bien entendu puisqu’une prof –même d’éducation sexuelle- qui se trémousse en soutif devant ses élèves, c’est juste du grand n’importe quoi ! La scène d’aérobic était bien déjantée, j’ai beaucoup ri aussi. Le thème de l’épisode était donc celui de la sexualité, et il a été traité de façon un peu plus moralisatrice que celui de l’alcool à l’épisode précédent. Ca restait malgré tout acceptable et il s’est dit deux-trois choses plutôt intelligentes dans le fond. Le club de l’abstinence, amusant mais ridicule, servait de contrepoids. Il a surtout permis de relancer le triangle amoureux Will/Emma/Carl, qui avait été totalement délaissé avec une absence prolongée de John Stamos à la clé. Il n’a pas été présent là encore mais il a su se démarquer dans ses quelques interventions. Qu’attendent les scénaristes pour lui trouver un plus grand rôle à jouer ? CBS lui fait les yeux doux les gars. Réveillez-vous avant qu’il ne soit trop tard ! Finn et Quinn ont aussi été remis en avant en tant que couple et j’ai aimé la simplicité avec laquelle cela a été fait. Je n’ai pas grand-chose à dire sur Puck et Lauren mais ils m’ont amusé avec leur sex-tape.
// Bilan // Glee serait-elle en train, petit à petit, de me reconquérir ? J’ai trouvé cet épisode, comme le précédent, particulièrement sympathique sans être trop léger pour autant. Un quasi sans faute que l’on doit en majeure partie à Gwyneth Paltrow, qui inspire visiblement l’équipe créative ainsi que ses partenaires. Du beau travail !