Alex Winston est la révélation pop 2011 qui nous arrive tout droit de Détroit. Après quelques scènes, notamment en première partie de MC5, la jeune prodige se fait remarquer suite à un premier EP de reprises The Basement Covers. 5 reprises plus audacieuses les unes que les autres : Francis and The Lights, les Stones, Mumford And Sons, Jack Penate et Teddy Bears.
A seulement une vingtaine d’années, Alex a tout d’une grande. Multi-instrumentiste, compositrice et interprète…elle possède plus d’une corde à son arc. Avec une telle voix, elle ne devrait pas tarder à séduire les Frenchies
Concernant cet EP, 6 titres, c’est trop peu ! On en veut forcément plus. Rapide intro par le single Locomotive, qui pour le coup m’ennuie un peu. Certes, les arrangements et la voix d’Alex passent bien, mais je ne suis pas convaincue. Surtout quand j’entends le superbe Sister Wife qui me donne envie de me lever et crier avec elle Hey Sister Wife.
Un moment d’émotion avec le très simple Don’t Care About Anything. Un arrangement guitare voix qui la met très bien en valeur. Une petite ballade (un peu trop gentille) mais qui réussit à satisfaire les oreilles. Rien de bien original, mais la voix d’Alex suffit à faire le reste
Pas le temps de dire ouf, que le retentissant Choice Notes retentit. Une pop song comme je les aime. Plein d’énergie, c’est surement le morceau de cet EP que je préfère. Un petit côté oriental qui me plait. Alex n’aurait-elle pas des descendants asiatiques ?!
Et là, Alex aurait du s’arrêter là ! Certes c’est contradictoire avec mon propos précédent, mais les deux derniers titres de l’EP sont sans intêret. Sweet James sent le rechauffé. Et Finger and Toes est juste désagréable à écouter. Trop d’effet de voix peut-être. En tout cas, je ne sais pas. Je ne parviens pas à les écouter.
Avec cet EP, Alex Winston parvient à démontrer qu’elle n’est pas juste une voix et un physique. Elle compose, et elle le fait bien ! C’est pourquoi on attend l’album avec grande impatience