L’année 2011 est placée sous l’effervescence rock made in France. Presque quatre ans plus tôt les BB Brunes squattait le top 40 avec Dis moi. L’été 2011, les Meltones squatteront les charts avec leur premier single Don’t Stop Breathing. Un bon vieux rock bien rétro (comme disait un certain Marty Mc Fly) qui fera swinger adulte et enfants
Et pourtant ils dérogent toutes les règles. Rangez vos préjugés, car les Meltones sont bien préparés ! Rien n’est laissé au hasard pour ce premier EP. En quatre titres, ils voulaient se montrer dynamiques et percutant. Pour le côté acoustique, il faudra attendre la fin du printemps où Nearly Colors pointera le bout de son nez.
Côté songs, on début sur l’énergique Don’t Stop Breathing, où on retient notre respiration pendant près de 3minutes30. On bouge, on chante, on oublie tout (et même de respirer). C’est léger, sans prétention. Tout est au point : de la musique à la voix de Thomas. Un single avec un bel avenir devant lui. On enchaine sur Early Colors, un titre tout aussi entrainant. On ressent ici les influences 70′s des quatre garçons : De Led Zeppelin aux Beatles, en passant par des groupes plus actuels comme Coldplay ou encore Radiohead. Le son des Meltones ne se veut pas révolutionnaire. Il n’en reste pas moins agréable
Le niveau monte d’un cran avec le très Franz Ferdinand, Dear Leader. Un titre bien rock, bien anglais. Un point supplémentaire pour le bel accent. Et enfin on termine par le plus pop des titres, Out and Inside. Le rock 70′s remis au goût du jour. On sent du Cassius derrière. Dommage que ce soit du « déja entendu ». Un titre très agréable, mais trop Phoenix-ien pour moi.
En tout cas, avec une EP d’une belle qualité (avec de gros points supplémentaire pour la couverture de l’EP), je pense que la carrière de Meltones va se lancer très vite. Maintenant, espérons que ça dure. Un groupe à suivre.