La mobilisation des jeunes marocains du mouvement Jeunesse du Facebook continue.
Les manifestions sont soutenues par une vingtaine d’associations civiles et de droits de l’Homme au Maroc, dont l’Association marocaine des droits humains, la jeunesse du mouvement islamiste Justice et bienfaisance et quelques partis de la gauche marocaine comme le parti d’Annahj Addimocrati, le Parti socialiste unifié, le Parti de l’avant-garde socialiste démocratique et le Parti du Congrès Ittihadi.
Ces partis et associations ont exprimé, dans des communiqués distincts, leur soutien aux doléances des protestataires, appelant à respecter la volonté des citoyennes et des citoyens marocains de manifester pacifiquement ainsi que leur droit de s’exprimer d’ une manière civilisée sur leurs aspirations à un État, où ils jouissent de la liberté, la dignité et des droits les plus élémentaires.
Les manifestants réclament toujours l’instauration d’un régime de monarchie parlementaire dans lequel le roi doit régner et non gouverner, un Maroc plus juste avec moins de corruption, plus de liberté et de dignité.
Les manifestations du 20 février avaient réuni plus de 300.000 personnes dans tout le Maroc. Selon le ministre marocain de l’Intérieur Taleb Cherqaoui, 33 édifices publics, 24 agences bancaires, 50 commerces et édifices privés, ainsi que 66 véhicules avaient été incendiés ou endommagés. Des corps calcinés de cinq personnes ont été retrouvés à l’intérieur de l’une des agences bancaires incendiées par les fauteurs de troubles dans la ville d’Al Hoceima, au nord du pays.