La morosité définit mes semaines…
- Caramba, encore raté. 8ème entretien d’embauche, 8ème entretien où je dépense une fortune, 8ème entretien où l’on me remercie bien mais « vous n’avez pas assez d’expérience ». Etant donné que les employeurs n’ont pas l’air de lire mon CV en entier, j’envisage de proposer un pré-entretien par téléphone ou Skype pour éviter de me déplacer sans cesse pour des clopinettes. Point positif dans l’histoire : j’ai été sélectionnée par les 15 candidats sur une pile de 150 CV. C’est plutôt encourageant.
- Ça fait 9 mois que je suis rentrée d’Australie. 9 mois que ma vie est un semi-désastre. 9 mois que je ne fais rien de vraiment intéressant (à part ce blog et les moments avec mes amis). 9 mois que je ne construis rien. 9 mois que je suis pauvre, dans tous les sens du terme. Quand j’y pense, ça me donne envie de chialer.
- Et je m’en veux, de ne pas me motiver pour faire des milliards de choses et d’avoir l’impression de procrastiner. De ne pas envoyer 100 CV par semaine. De ne pas faire 6 heures de sport par semaine. D’avoir besoin de dormir et de ne pas fourmiller d’idées, de plans sur la comète, de contacts…
- Dernière semaine chez Micromania. Dernière rentrée d’argent prévue.
- Un entretien mercredi sur Lille pour un poste de chargée de recouvrement pour une longue mission intérim. Le job consiste à recouper les informations et appeler des tiers pour retrouver les mauvais payeurs partis sans laisser d’adresse. C’est pas la panacée, c’est pas de la com’ mais ça me permettra d’avoir une vie.
Allez, je vais aller écouter un hymne à la joie, me replonger dans les méandres d’Adecco, CadreEmploi et compagnie et me petit-suicider à la vitamine C.
PS : Vous avez remarqué ? J’ai même pas mentionné ma vie amoureuse tellement c’est le cadet de mes soucis. Je touche le fond.