Selon l'AFP, "le Premier ministre thaïlandais a promis vendredi une dissolution de la chambre basse du parlement d'ici à début mai, donc la tenue en juin ou juillet d'élections législatives qui s'annoncent aussi tendues que serrées."J'ai l'intention de soumettre (au roi Bhumibol) le décret pour la dissolution de la chambre au plus tard pendant la première semaine de mai", a indiqué Abhisit Vejjajiva lors d'un point de presse.Si elle se confirme, cette dissolution interviendrait un an après la fin du mouvement des "chemises rouges" antigouvernementales, qui avaient occupé Bangkok pendant deux mois entre mars et mai 2010, précisément pour obtenir des élections anticipées."D'ailleurs ce samedi, les chemises rouges ont manifesté pour commémorer le premier anniversaire des manifestations. Au Monument pour la démocratie de Bangkok, la foule a été estimée à quelque 30 000 partisans des chemises rouges (voir ici)Selon RFI , "Un an après, le contexte politique s’est transformé. Des élections sont annoncées pour juin prochain. Les leaders des « Chemises Rouges » emprisonnés depuis neuf mois ont été libérés sous caution et ceux passés dans la clandestinité se livrent à la police.Cet apaisement des tensions laisse présager que la manifestation de ce samedi ne relancera pas une longue campagne similaire à celle de l’an dernier. Les «Chemises Rouges» n’en maintiennent pas moins la pression sur le gouvernement : elles veulent notamment que la lumière soit faite sur les victimes de la répression de l’an dernier, pour la grande majorité des manifestants désarmés, tués par balles."
Par ailleurs, "Une motion de censure doit être débattue la semaine prochaine. Si elle a peu de chances d'aboutir, elle devrait jeter les bases de la campagne, avec une polémique brûlante sur la responsabilité des forces de l'ordre dans le lourd bilan des manifestations de 2010."L'opposition est prête", a affirmé Pormpong Nopparit en se réjouissant de cette annonce. "Après le débat sur la censure, nous désignerons des candidats supplémentaires et irons à la rencontre des gens pour écouter leur problème". Il a cependant émis la possibilité que le processus déraille à la dernière minute."Je crains toujours que des forces extérieures n'interviennent pour s'opposer au processus électoral de peur que les démocrates ne gagnent pas", a-t-il ajouté, faisant implicitement allusion aux rumeurs de coup d'Etat militaire qui reviennent à intervalles réguliers à Bangkok."Cela annonce probablement quelques mois agités ...