Le film du dimanche soir nous renvoie à un temps qu’en Europe occidentale, les moins de 80 ans ne peuvent pas connaitre. L’époque ou ces territoires ruraux attendaient l’électrification, les maisons reculées où avoir une « ampoule Edison » était aussi miraculeux qu’obtenir un iPad 3 fourgué en douce par un employé de Foxconn. Mais ne nous égarons pas : ce film du réalisateur Kirghize Aktan Abdykalykov, également connu sous le nom de – et ne me demandez pas pourquoi – Aktan Arym Kubat (qui avait signé l’extraordinaire « Le Singe » en 2001), est sortit la semaine dernière. Le réseau NJ3 propriété de l’excellent délégué général du Conseil pour la création artistique, nommé par notre président en 2009, n’avait sortit ce film que dans une salle, et n’a pas jugé utile ou rentable de le proposer une deuxième semaine au spectateurs (sauf le samedi et le lundi à 11h35). Quelques salles le proposent encore à Paris, donc ami lecteur, si tu passe à Lutèce, n’oublie pas ce film pour vraies poétesses. J’accepte toute suggestion de rime moins pénible.
En bonus, séquence revival, nous vous offrons « les voleurs de couleurs », publicité de tournée par Mondino pour une marque de films photographiques autrefois florissante, et mise au rencard par l’arrivée du numérique…
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