"Un homme qui aurait avalé un autre homme", "une femme qui accouche d’un chat", "une vieille dame qui atterrit sur un toit en pleine nuit" etc.… Il ne s’agit pas d’un film d'anticipation conçu par un metteur en scène surréaliste mais la réalité d'évènements vécus au Cameroun.
La semaine dernière encore, un homme a avalé un enfant en pleine journée sous le regard dépassé de ses parents. Arrivé de façon mystérieuse chez un voisin qui lui devait de l’argent, il aurait face au refus de ce dernier, à titre compensatoire arraché et avalé d’une bouchée son enfant.
Ces "contes" d’un genre rocambolesque s’inscrivent dans le vaste cadre d'actes tels que les empoisonnements nocturnes, les couches de nuit pour ne citer que ceux-la. Rappelons que généralement dans ce genre d’histoire, la justice éprouve beaucoup de difficultés à condamner les auteurs. Le problème étant la difficulté d’établir la preuve de tels actes lorsque la personne accusée nie les faits.
Il se raconte qu’il y a de cela cinq ans un magistrat en service au nord Cameroun avait été mystiquement bloqué assis sur son siège après avoir condamné un sexagénaire à une peine ferme de prison pour pratique de sorcellerie.
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Martin Kouonedji, le 13/03/2011