Parce que son frère jumeau est décédé, le marine paraplégique Jake Scully se voit proposer de le remplacer pour le projet Avatar, sur Pandora, l'une des lunes de la lointaine planète géante gazeuse, dans le système Alpha Centauri. Malheureusement, il n'est pas scientifique, et, surtout, il ne s'est jamais préparé au programme qui consiste à "piloter" le clone d'un Na'vi. C'est ce que semble lui reprocher le docteur Grace Augustine, responsable du programme Avatar...
Avatar (2009, 2h42), film américain de James Cameron, avec Sam Worthington, Sigourney Weaver, Stephen Lang...
Premier et unique film que j'ai vu en salle en 3D (pour l'instant bien sûr), je

En préparant cette chronique, je me suis dit que ce serait un peu vain de reparler des forces et des faiblesses de ce film, car cet exercice a été mainte fois fait auparavant, et de meilleure manière j'en suis sûr. Et puis, je me suis souvenu du splendide article de Roland Lehoucq, scientifique et chroniqueur à Bifrost. Je reprends donc ici les grandes lignes de son article dans le numéro 58 de la fameuse revue.
Au niveau de la faune et de la flore, la faible gravité de Pandora (3/4 de celle de la Terre) permet l'arbre géant tel qu'on peut l'admirer dans le film de Cameron. Elle peut aussi expliquer la grande taille des Na'vis (de l'ordre de 3 mètres). Par contre, il est peu probable de trouver des animaux de grande taille avec six pattes car la structure du squelette d'un vertébré à six pattes n'est pas sans poser de délicats problèmes d'articulations.
La compagnie RDA s'intéresse à Pandora à cause de la richesse de son sous-sol, notamment la présence d'unobtainium (absent de la classification périodique des éléments de Mendeleïev). Son prix serait de 20 millions de dollars le kilogramme. Ce prix prohibitif pourrait sembler tout à fait rentable. Cependant, justifierait-il vraiment un voyage jusqu'à alpha Centauri ? Voyageant à 70% de

Voilà, j'espère qu'on m'excusera de ce pillage éhonté. D'ailleurs, pour me faire pardonner, je vous invite toutes et tous à vous précipiter sur ce numéro 58 qui, outre ce magnifique article, est un spécial Laurent Genefort !
Malgré ses incohérences, ce film reste tout de même un magnifique spectacle avec un message écologique (un peu neuneu quand même) qu'on n'a pas l'habitude de voir dans une production hollywoodienne. Cette grosse machine au budget impressionnant (460 million de dollars, dont un tiers rien que pour la publicité) a très vite été rentable. Le réalisateur James Cameron a donc rapidement annoncé qu'il s'agit d'une trilogie. On retrouvera donc très vite les grands bonhommes tout bleus...
note :



A.C. de Haenne