Ma biographie, écrite par un confrère...

Publié le 29 janvier 2008 par Roman Bernard
BERNARD (Roman). 1983-2030. Dictateur français. L'esprit supérieur de ce jeune journaliste à la plume acerbe lui attire un succès rapide. Il entre au Figaro en 2007 mais, lassé par "le politiquement correct de ce journal bêtement sarkoziste", il démissionne avec fracas au bout de quelques mois. Il fonde alors son propre journal, Le Bonapartiste (2008) qui connait un succès mitigé. L'argent injecté par sa belle-famille (il a épousé Caroline Bonaparte en 2007) lui permet de tenir le coup. Il réalise d'ailleurs de substantielles économies grâce à un nouveau type d'organisation rédactionnelle : il est le seul rédacteur de ce quotidien de 64 pages. Il publie en 2010 L'Avenir appartient à l'Occident, manifeste de toute une génération, prônant une union politique de l'Occident avec comme capitale Paris. En 2011, il tente une révolution bonapartiste mais le président Nicolas Sarkozy le fait arrêter. Il lui propose alors d'entrer au gouvernement dans un esprit d'ouverture ou d'être exilé. Le fier Roman choisit la seconde solution et fuit en Argentine. C'est là qu'il rassemble ses partisans et publie Sauver la France malgré elle (2014) et Autorité, j'écris ton nom (2017). En 2020 il prend le pouvoir lors du "Coup de Buenos Aires" et se fait nommer Napoléon Ier, empereur d'Occident. Il publie Pour une guerre de civilisation (2022) et met rapidement son projet à exécution, lorsqu'il lance l'Expédition Afrique (2023), censée "civiliser le Continent noir".
Après la conquète de Cotonou (Bénin), il prend dans ses mains un drapeau français sur les débris de l'Hôtel de Ville et se lance dans un grand discours : "Le Pacte de Cotonou" (2025). Lassés de son autorité, les Argentins se révoltent et le déposent. Lors du traité du Rio de la Plata, il obtient son exil sur l'Île d'Elbe où il séjourne désormais. Ses partisans l'ont abandonné, il est seul avec sa maîtresse Nadja. En 2030, il se lance seul dans une expédition pour conquérir Paris mais est arrêté à un barrage routier près de Fontainebleau (c'est l'adieu de Fontainebleau). Il fuit et tente de conquérir la Bolivie mais se fait reconnaître en refusant de parler une autre langue que le français. Il est assassiné. Son dernier mot est "Wouf".