Le Passage du Gué, 1841 huile sur toile 26 x 22 cm photo photo © Institut Courbet d’Ornans***Gustave Courbet, l’amour de la natureÁ l'occasion des 40 ans de l'Institut Gustave Courbetdu 4 mars au 4 juin 2011Mona Bismarck Foundation
« Le beau est dans la nature, et se rencontre dans la réalité sous les formes les plus diverses. Dès qu’on l’y trouve, il appartient à l’art, ou plutôt à l’artiste qui sait l’y voir. » Ainsi s’exprimait Courbet le jour de noël 1861 devant l’auditoire de jeunes artistes de son atelier éphémère de la rue Notre-Dame-des-Champs à Paris.
En partenariat avec l’Institut Courbet, la Mona Bismarck Foundation présente trente-cinq toiles et quatorze dessins du maître du réalisme ainsi qu’une sélection d’œuvres de ceux qu’il a inspirés.
Gustave Courbet, en rupture avec tous les académismes de son époque, propose un nouveau regard sur la nature et les êtres, pris sur le vif, un regard socialement libre. En peignant les paysages de la nature de sa vallée natale, l’identité du peintre réaliste s’est confirmée.
« L’imagination dans l’art consiste à savoir trouver l’expression la plus complète d’une chose existante, mais jamais à supposer ou à créer cette chose mê̂me.» Gustave Courbet, 1861.
Quand à trente ans, en 1849, au seuil du succès, Courbet affirmait son indépendance face à la société, en clamant qu’il fallait « encanailler l’art», il se justifiait en ajoutant qu’il y avait trop long-temps que les peintres, ses contemporains, faisaient « de l’art bon genre à la pommade [...] de l’art à idée ». Saisi d’enthousiasme pour le réel, il affirmera bientôt : « [ Je suis] l'élève de la nature [...] je n'ai eu que moi-même pour maître ».
Les Amoureux dans la campagne, huile sur toile, 65 x 80 cm2 of 5Photo (c) Institut Courbet d'Ornans*Le Rétameur, 1842, huile sur toile, esquisse, 50 x 61 cm. (c) Institut Courbet d'Ornans* La Loue à Scey en Varais, huile sur toile, 57 x 79,5 cm5 of 5Photo (c) Institut Courbet d'Ornans*