Les députés socialistes ont proposé la création d’une « tarification progressive » de l’énergie afin d’alléger la facture des foyers les plus modestes. Une fausse bonne idée ?
Ils proposent la mise en place d »un « tarif de base peu élevé pour les premiers volumes de consommation d’électricité, de gaz et de carburants » afin de »satisfaire aux besoins vitaux, de se laver, de se chauffer et de se déplacer ».
La grille tarifaire serait donc ensuite progressive et les consommateurs gourmands paieraient plus chers pour l’électricité non utilisée pour les « besoins vitaux ».
Reste évidemment à déterminer ce qu’est un consommateur gourmand et où serait mis le curseur des tranches progressives (qui si j’ai bien compris fonctionneraient un peu à la manière de l’impôt sur le revenu) ?
En réalité, et même si cette idée part d’une bonne intention, elle n’est pas appliquable. D’autant plus que les députés socialistes reconnaissent que ce système génèrera structurellement un manque à gagner qu’ils comptent compenser en taxant les bénéfices des grands groupes pétroliers.
Un argument souvent entendu, mais jamais suivi d’effet !
Si les réponses ne semblent pas trouvées, les élus socialistes ont au moins le mérite de poser les bonnes questions : « 3,4 millions de ménages sont en précarité énergétique et consacrent plus de 10% de leurs ressources à l’énergie et notamment au chauffage ». Un vrai porblème dans notre société !