Parce que c’est joli et que ça tient chaud. Mais pas seulement. Né dans le delta du Nil, le tricot, originellement dénommé petit-bonhomme-qui-court-trés-vite-en-se-tenant-la-tête (y font pas les hiéroglyphes sur les claviers modernes, c’est nul !), le tricot fut longtemps réservé à une caste aristocratique de dominants aux mœurs légères et pour le moins dissolues. Rendu célèbre par Napoléon Bonaparte (tout le monde a encore en mémoire son célèbre, « du haut de ces aiguilles, quinze siècles de châles nous contemplent ») et démocratisé par l’ère industrielle, le tricot s’est très vite répandu dans les basses couches de la société où la possibilité de se vêtir « pour pas cher » a immédiatement été ressentie comme une véritable révolution. Quelque peu mis à mal par Jack l’éventreur et sa fâcheuse tendance à écorner la maille, le tricot a ensuite traversé l’Atlantique pour devenir une religion au sein des tribus indigènes. Manteaux, pulls, gants, écharpes, chaussettes, le panorama du tricot est infini (tout comme le sont les mailles à partir). Puis vint le temps de la guerre et de ses célèbres cousettes. Les hommes, suant au front, demandaient sans cesse davantage de serviettes éponges. L’effort de guerre fut total. De nos jours, le tricot, quelque peu tombé en désuétude, attend son nouveau messie. Je serai celui-là (mais si, mais non, mais si). (je sais, c'est nul).
La semaine prochaine, je vous raconterai comment, en essayant d’escalader l’Himalaya par la face nord je suis tombé sur une famille de Yétis super sympa.Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu