J’ai pour habitude, depuis mes 30 ans, de ne fêter vraiment mon anniversaire que lorsqu’il correspond à un multiple de 10. C’est ainsi que 40, 50, 60 ont été bruyamment célébrés, avec des soirées, nombreuses quant à leur participation.
Les 60 ont été fêtés, il y a quelques années, avec l’impression de franchir le cap de la vieillesse, l’inquiétude de devenir un vieux con, la crainte, pour me conformer aux sondages, de voter dorénavant à droite, voire plus, de ne plus supporter le bruit des rires des enfants et d’avoir dorénavant peur de tous les voyous, généralement basanés, rôdant dans nos belles rues niçoises, fuyant leurs pays révolutionnés. J’appréhende donc la prochaine décade, allez savoir pourquoi…
Je me souviens, enfant, des cartes postales reçues à cette occasion, souvent avec un billet plié dans l’enveloppe, du gâteau et des quelques copains que ma mère invitait à cette occasion. Plus tard, le goûter d’anniversaire, s’est fait “surboum”, le samedi ou le dimanche après-midi, avant que, encore plus tard, je ne parte fêter ça, avec mes potes et les copines, en boîte ou dans un restau pas cher car ne disposant pas de l’espace permettant de recevoir, en nombre, chez moi.
Pourquoi vous raconter ça ? Parce que c’était hier mon anniversaire, pas celui d’une décade, donc quelque chose qui se fêtera familialement élargi à quelques très proches samedi. Finies les cartes postales, fini les embrassades des parents. Par contre, des voeux de beaucoup des “amis FaceBook” (qui affiche les anniversaires de tous les “amis” répertoriés), de nombreux emails, quelques séquences visio par Skype interposé, pour les proches lointains, quelques cadeaux, souvent encore liquides mais au sein d’une bouteille en verre cette fois…
A chaque époque ses plaisirs.
- “Surprofits du CAC 40: mais pourquoi la gauche est presque muette?”, Marianne. “… les banques réalisent des profits spectaculaires : presque 8 milliards pour la BNP-Paribas, 4 pour la Générale. Or l’Etat, c’est-à-dire chacun d’entre nous, leur a sauvé la mise voici deux ans en garantissant leurs avoirs et en leur prêtant de l’argent à des taux ridiculement bas. On voit mieux rétrospectivement, l’arnaque sarkozyste lorsque, à la télévision, le Président est venu nous dire que les prêts de la France aux banques ne nous coûteraient rien. En réalité, elles auraient pu rapporter bien davantage au pays si le gouvernement, au lieu de prêter, s’était introduit dans le capital des banques en danger”.
- “Le “café de crotte”, le petit noir qui vaut de l’or”, Le Point.
- “De l’Irak à l’Arabie saoudite”, Nouvelles d’Orient.