Sur la première recommandation, et l'obligation souhaitée de signalement par les médecins, c'est un point que JVM exlique très clairement dans son blog. Et sur lequel l'Academie de médecin est parfaitement légitime à s'exprimer. Sur la deuxième recommandation, les avis sont beaucoup plus partagés, ou nuancés , comme ceux d'ATD Quart-Monde ou même d'EFA (voir ici et dans le dernier ELLE)En revanche, j'ai trouvé peu de réactions à la troisième recommandation. Celle de créer des familles d'accueil bénévoles, parmi les personnes ayant un agrément à l'adoption!! Là, je dois dire, je suis tombée de ma chaise! Aujourd'hui en effet, c'est un métier. Oh combien difficile. Vous trouverez ici un lien vers un article publié il y a quelques mois dans le NYTimes et TheGuardian, sur la vie quotidienne d'une famille d'accueil en Grande-Bretagne (éloquant). Pourquoi je vous parle soudain de la Grande-Bretagne? Parce que l'adoption nationale y est majoritaire, c'est une exception en Europe (voir ici). Et très largement majoritaire. Il y a très peu d'adoptions internationales. Justement parce que la GB a mis en place un système de délaissement très "efficace". Bon, OK.Mais moi, j'ai eu un agrément pour l'adoption. Pour fonder une famille. Pas pour devenir famille d'accueil, qui plus est, bénévolement. Bien sûr, j'ai bien compris le raisonnement; l'idée, c'est de confier un enfant, voir si ça va, organiser le délaissement, puis passer à l'adoption... simple. Eh! oui, quand on creuse dans les divers articles, c'est plutôt cette version-là qui se dessine. Et ce raisonnement-là me fait bondir. Même si j'ai bien conscience de la problématique de ces enfants qui errent dans le système des familles d'accueil/centres d'accueil, sans pouvoir bénéficier d'une vie de famille aimante et structurante stable. Sans compter l'horreur de la maltraitance. C'est sûr, il faut avancer sur le sujet et le régler plus efficacement, car les dysfonctionnements et les contradictions sont aujourd'hui très nombreux. Mais je pense qu'il ne faut pas non plus tout mélanger. Cela doit aussi être un projet pour la famille adoptante, sinon, ça ne pourra pas fonctionner...Je me demande quand même pourquoi l'Académie de Médecine s'est mise à parler adoption. Si j'étais ironique ;-), je dirais que l'un des membres de l'Académie de médecine a dû faire un voyage d'études en Grande-Bretagne et se demander pourquoi on ne ferait pas ça chez nous ? JVM l'explique très bien ici, l'Académie n'aurait semble-t-il même pas présenté son rapport au Conseil Supérieur de l'Adoption... Or, quand on veut faire passer ses idées, on se crée des alliés, on fait du lobbying, on transmet ses propositions aux instances concernées... et là, rien? Alors, c'est quoi, l'objectif, au-delà de la responsabilité de médecins dans le cadre du délaissement? Vous en pensez quoi, vous? Sources: LeFigaro, LeNouvelObs,Eurpoe1, AFP,LExpress,
Sur la première recommandation, et l'obligation souhaitée de signalement par les médecins, c'est un point que JVM exlique très clairement dans son blog. Et sur lequel l'Academie de médecin est parfaitement légitime à s'exprimer. Sur la deuxième recommandation, les avis sont beaucoup plus partagés, ou nuancés , comme ceux d'ATD Quart-Monde ou même d'EFA (voir ici et dans le dernier ELLE)En revanche, j'ai trouvé peu de réactions à la troisième recommandation. Celle de créer des familles d'accueil bénévoles, parmi les personnes ayant un agrément à l'adoption!! Là, je dois dire, je suis tombée de ma chaise! Aujourd'hui en effet, c'est un métier. Oh combien difficile. Vous trouverez ici un lien vers un article publié il y a quelques mois dans le NYTimes et TheGuardian, sur la vie quotidienne d'une famille d'accueil en Grande-Bretagne (éloquant). Pourquoi je vous parle soudain de la Grande-Bretagne? Parce que l'adoption nationale y est majoritaire, c'est une exception en Europe (voir ici). Et très largement majoritaire. Il y a très peu d'adoptions internationales. Justement parce que la GB a mis en place un système de délaissement très "efficace". Bon, OK.Mais moi, j'ai eu un agrément pour l'adoption. Pour fonder une famille. Pas pour devenir famille d'accueil, qui plus est, bénévolement. Bien sûr, j'ai bien compris le raisonnement; l'idée, c'est de confier un enfant, voir si ça va, organiser le délaissement, puis passer à l'adoption... simple. Eh! oui, quand on creuse dans les divers articles, c'est plutôt cette version-là qui se dessine. Et ce raisonnement-là me fait bondir. Même si j'ai bien conscience de la problématique de ces enfants qui errent dans le système des familles d'accueil/centres d'accueil, sans pouvoir bénéficier d'une vie de famille aimante et structurante stable. Sans compter l'horreur de la maltraitance. C'est sûr, il faut avancer sur le sujet et le régler plus efficacement, car les dysfonctionnements et les contradictions sont aujourd'hui très nombreux. Mais je pense qu'il ne faut pas non plus tout mélanger. Cela doit aussi être un projet pour la famille adoptante, sinon, ça ne pourra pas fonctionner...Je me demande quand même pourquoi l'Académie de Médecine s'est mise à parler adoption. Si j'étais ironique ;-), je dirais que l'un des membres de l'Académie de médecine a dû faire un voyage d'études en Grande-Bretagne et se demander pourquoi on ne ferait pas ça chez nous ? JVM l'explique très bien ici, l'Académie n'aurait semble-t-il même pas présenté son rapport au Conseil Supérieur de l'Adoption... Or, quand on veut faire passer ses idées, on se crée des alliés, on fait du lobbying, on transmet ses propositions aux instances concernées... et là, rien? Alors, c'est quoi, l'objectif, au-delà de la responsabilité de médecins dans le cadre du délaissement? Vous en pensez quoi, vous? Sources: LeFigaro, LeNouvelObs,Eurpoe1, AFP,LExpress,