«L’éducation est très décentralisée au Québec. Le ministère de l’Éducation s’ingère peu dans ce que font les établissements. Ce qui compte, ce sont les résultats. Les écoles, souveraines, ont une importante marge de manœuvre» , confie un chercheur qui demande l’anonymat. À Montréal, l’école secondaire Antoine de Saint-Exupéry, que le ministre de l’Éducation nationale, Luc Chatel, visitera demain, compte plus de 75 nationalités. Cet établissement public situé dans un quartier défavorisé obtient de bons résultats scolaires. «Nous misons sur l’engagement des professeurs. Ils ne doivent pas être là uniquement pour enseigner. L’enseignant doit aussi être un éducateur», souligne le proviseur de l’école, Luc Noël.