Le dernier Bulletin de santé 2008 de la Fondation des maladies du cœur, la pollution atmosphérique est une menace pour la santé cardiaque.
« Depuis le début des années 1990, des preuves de plus en plus accablantes provenant du Canada, des États-Unis et d’Europe font état de taux plus élevés de crise cardiaque et d’hospitalisation en raison de troubles cardiovasculaires graves comme l’insuffisance cardiaque et les AVC après une exposition à court ou à long terme à la pollution atmosphérique », déclare Dr George Honos, porte-parole de la Fondation des maladies du cœur et cardiologue.
Aux dires de la Fondation des maladies du cœur, la durée de l’exposition est un élément critique de l’impact de la pollution atmosphérique sur les risques de maladies cardiovasculaires. Des études provenant de diverses villes et divers pays produisent des résultats différents, mais la recherche démontre que chaque augmentation de 10 microgrammes par mètre cube (mg/m3) de l’exposition à long terme à des particules fines (PM2.5) peut faire augmenter les risques de succomber à une maladie du cœur ou à un AVC. Chez certaines personnes, cette augmentation peut atteindre 76 %.
Même l’exposition à court terme peut se révéler dangereuse. Une étude signale qu’une hausse quotidienne du taux de particules fines PM 2.5 aussi faible que 20 mg/m3 peut augmenter les risques de crise cardiaque de 69 % au cours des 24 heures suivantes.