Précartié énergétique: des factures trop salées...
En début de mois de mars, la ministre de l’écologie Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé la création d’un Observatoire de la précarité énergétique. L’heure est au désastre. 13% des logements, soit environ 3,4 millions de français, allouent 10% de leur budget à leurs factures énergétiques, une aberration. La ministre ambitionne donc de cibler et venir en aide à ces consommateurs en agissant directement sur les causes de la précarité.
La mission de cet observatoire sera de « mesurer l’évolution de ces phénomènes et d’identifier les zones les plus concernées », ainsi que d’« assurer le suivi des aides financières publiques et privées apportées aux ménages précaires ». La population ciblée est principalement des personnes âgées de revenu modeste, vivant dans le monde rural, dans des logements relativement anciens.
Afin d’améliorer les performances énergétiques de ces logements, il est programmé des les rénover. L’année dernière, le gouvernement a lancé le programme « Habiter mieux », avec un fond de 1,25 milliards d’euros. Le but étant de faire bénéficier 300 000 foyer de cette aide, pour entreprendre des travaux de rénovation thermique, d’ici 2017. « Les collectivités départementales peuvent ainsi attribuer la somme de 1600 euros aux propriétaires qui effectuent des travaux améliorant d’au moins 25% de la performance énergétique de leur habitat. »
Pur coïncidence, la révélation de ce programme voit le jour alors même que GDF Suez vient d’annoncer la hausse de 5% du gaz en avril prochain.
Vincent
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Photo : flickr/Toprural