Les individus issus de l’immigration doivent adopter la culture du pays dans lequel ils viennent, et pour cela, abandonner, au moins partiellement, leur culture d’origine.
Bah y a un grave problème d'intégration des français à l'étranger et personne ne débat.
Ca m'afflige et vous allez comprendre pourquoi.
Nico / Allemagne : "Je pars très bientôt pour 5 années à Munich. Depuis quelques temps j'ai décidé de constituer ma propre cave à vin, étant un fervent amateur j'aime acheter de bonnes bouteilles, les faire mûrir dans ma cave et les déguster au meilleur moment. Or je rencontre un problème avec mon expatriation. En effet puisque mes revenus vont augmenter, je comptais en profiter pour investir dans ma cave. Mais comment faire en étant dans un autre pays???"
Nico, ce devrait être l'Oktoberfest permanente pour toi et tu t'accroches à ton vilain vin de messe.
Johanna / Chine : "Mon mari et moi venons d'arriver à Shanghai.
En fait, moi, je suis là depuis 1 semaine et mon mari, depuis 1 mois.
On est venu pour son travail et pour l'instant, je suis un peu perdue...
On cherche un appart pour s'installer mais tous les lieux me paraissent sales et lugubre.
Je pense qu'ils n'ont pas la même vision de la maison que nous... "
Je ne te comprends pas Johanna. La moulure Haussmannienne te manque, certes, mais va faire un tour du côté des Olympiades lors d'une escale au pays et tu verras qu'on peut très bien donner du "chic" à une cage à lapins.
"Le style chinois se caractérise par le chic strict. Petit exemple, un canapé habillé de soie noire sur lequel vous disposerez des coussins de soie rouge. Ambiance chinoise dans toute sa splendeur. Vous devez donc miser sur une certaine sobriété. Les peintures chinoises sont splendides, vous pouvez donc habiller vos murs d’une toile chinoise pour un effet bluffant. Nous vous conseillons aussi d’avoir une table basse et de disposer des coussins à même le sol autour de cette table. Cela sera du plus bel effet, vous le constaterez par vous-même."
Alors, Johanna ?
Un cas plus complexe (plus triste ?) et qui ne relève ni de la gastronomie ni de la décoration est celui du français devenu à son insu très très riche de par son expatriation :
Anonyme / Un pays africain que l'anonyme souhaite garder anonyme "Il y a 10 ans, j'ai quitté mon petit monde perso pour l'amour d'un homme. Comme nous galerions bcp financièrement à l'époque, cet homme a décidé de s'expatrier en Afrique. Je l'ai donc suivi avec bcp d'enthousiasme en pensant au soleil et à la chaleur permanents du Continent, le confort financier et matériel etc... je passais mon temps à être femme au foyer dans une belle villa avec 5 personnels domestiques (Cuisinier, Nounou, Femme de ménage, Jardinier et Gardien! Si si! la vérité si je mens ) circulant avec une belle voiture, ne me cassant la tête que pour mon enfant, les rdv avec les autres femmes d'expat' et la farniente au bord de la piscine ou à la plage. J'ai commencé à chercher du travail. Sans succès car sans trop d'éxpériences vu que j'ai attéri en Afrique assez jeune. Et puis, la majorité des femmes d'expat ne travaillaient pas, donc il fût un temps où je passais pour la frimeuse aux yeux de la communauté car je ne voulais plus faire comme les autres femmes, à savoir: suivre un programme bien défini (par nous-même): lundi: pause, mardi réunion pour création de toutes sortes, mercredi: shopping et balades au marché des tissus etc, jeudi: marché aux légumes (ça devait être "gratifiant" ou quelque chose de ce genre pour nous le fait d'aller marchander les légumes aux marchés locaux, bien habillées et tout au milieu des gens! C'était hallucinant!), vendredi: soit dévancer nos maris pour aller passer le we en dehors de la ville, à la plage, c'est-à-dire qu'on partait avant eux, car ils bossaient eux, jusqu'au samedi matin, soit on se réunissait chez l'une ou chez l'autre pour boire un café, le we: c'est évidement à la plage avec tjrs les mêmes têtes et les mêmes activités, et les mêmes conversations aussi (c'est-à-dire parler des absentes, critiquer le personnel domestique, s'échanger nos soucis (nos "graves soucis") concernant la déco que l'on voudrait bien changer etc."
Ici, on ne peut faire grief à cette française de ne pas chercher à s'intégrer. Même si officiellement le pays africain anonyme en question est un adepte du "color-blindness", il y a bien discrimination à l'embauche.
(Ce pauvre monsieur n'obtiendra jamais le poste d'avant-centre qu'il convoite)
Du coup, elle n'a que son jardinier noir, sa nounou noire, son chauffeur noir, son gardien noir et sa femme de ménage noire à qui parler hors ses blanches amies.
C'est difficile de s'assimiler.
Avec le soutien de ce suppôt du communautarisme qu'est l'Alliance Française, nos français de l'étranger (one million) sont sommés de se replier sur leur culture d'origine au mépris des valeurs du pays d'accueil.
"Comment s’est passée votre intégration à votre arrivée ?
Aucun choc culturel, peut-être juste parfois l'impression de ne vraiment pas appartenir au même peuple (ce qui est de toute façon le cas !) dans le sens ou ça pêche un peu au niveau de l'offre et de la demande culturelle, que les habitudes vestimentaires sont très différentes des notres, et surtout, toujours, l'alcool..." (Estelle, à propos de l'Irlande)
Oh bien sûr, tu n'as pas choisi ce pays pour ses valeurs mais pour le pognon, tu n'es pas une saleté d'immigré (OK, tu préfères qu'on dise "expatrié') pour rien.
Que tu aies besoin de tes compatriotes pour choper quelques trucs et astuces ne te déshonore pas.
"Les abonnements proposés offrent un nombre considérable d'heures d'appels vocaux, mais souvent sur un seul réseau. Ainsi, vous pouvez par exemple bénéficier de 6 heures d'appel pour votre réseau et de "seulement" 2 heures hors réseau (les Roumains sont très consommateurs de téléphone). C'est pourquoi il n'est pas rare ici d'avoir un téléphone par opérateur, les contacts étant enregistrés dans l'un ou l'autre, en fonction de leur propre opérateur. C'est une question d'habitude, mais cela surprend beaucoup au début." Michèle / Roumanie.
Mais en accord avec les principes républicains de la France : (dés)INTEGRE-TOI !