WC cassés, c'est la fessée

Publié le 29 janvier 2008 par Ellie Page

Le grand sujet du jour : les toilettes des écoles, c'est saââaaale. (berk)

Deux problèmes différents se posent :

1 - la surveillance : elle est à assurer par les enseignants - je parle du primaire - cela fait partie de nos attributions : aucun élève et aucun agissement ne doit échapper à notre oeil vigilant.  C'est un fait.

Si les élèves sont bien surveillés, ils ne doivent donc en aucun cas se ramasser la tronche sur un rebord de WC et flanquer de la cervelle partout.

2 - le nettoyage et l'entretien : ils sont du ressort de la commune qui doit missionner des employés à cet effet. Si la surveillance (voir 1) est bien faite, il n'y a ni sang ni cervelle, ni papier collé au plafond, ni cuvette bouchée par un rouleau entier ou un joli blouson volé ou quoi ou qu'est-ce, et il est inutile de nettoyer les toilettes plus d'une fois par jour. Or, il arrive souvent que deux jours se passent sans nettoyage.

Quant à la réparation des WC cassés (genre chasse d'eau ou cuvette qui fuient), elle dépend toujours des services municipaux, qui interviennent plus ou moins rapidement après l'appel angoissé du directeur d'école. A noter que les plombiers municipaux sont quand même beaucoup plus rapides en moyenne que les libéraux. Et moins chers ? alors là...

Hélas hélas, il reste une dernière responsabilité qui incombe aux parents (mais on les soutient, n'est-ce pas) c'est d'apprendre aux enfants que c'est dangereux de courir sur le carrelage mouillé, que les rebords de faïence, c'est plus dur qu'un crâne, qu'on ne pisse pas à côté de la vasque (oui, on ne les suit pas dans les cabines, faudrait pas pousser mémé) et qu'on se lave les mains après le passage aux toilettes. Si si !

PS : au cas où malgré notre immense talent d'ubiquité - validé lors de notre passage de concours - un enfant se fracassait malheureusement quand même la tête et/ou nous accusait de pédophilie, il ne nous reste plus qu'à prier pour ne pas avoir oublié de renouveler notre abonnement à l'Autonome de Solidarité. Car c'est pas notre ministère ou notre hiérarchie qui nous défendra. Non, c'est une ASSOCIATION. Qu'on paye. De notre poche. Ouais, ça pue. Comme dit mon fils. Dans les toilettes.

Allez, bon appétit ! 

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