(Olympio, André Maurois, Hachette, 1958, pages 516 et 517) :
A 70 ans, les femmes continuaient à jouer un grand rôle dans sa vie.
Il disait au critique d’art Philippe Burty : « Parler, c’est un effort pour moi ; un discours, ça me fatigue comme de faire l’amour trois fois » Et après un moment de réflexion : « quatre, même ! »
A la même époque, le 28 mars 1872, Hugo écrit : « je suis allé à l’Odéon. J’ai vu Mlle Sarah Bernhardt dans sa loge. Elle s’habillait. »
Un soir à un souper de centième, Sarah lui dit :
« Mais embrassez-nous donc, nous, les femmes ! Commencez par moi. »
Quand il eut embrassé toutes les beautés présentes, elle ajouta : « Finissez par moi. »
Le 2 novembre 1875, enregistrant une visite d’elle, Hugo ajouta sur son carnet :
« L’enfant ne sera pas fait. »
Sarah se crut-elle enceinte des œuvres de Victor Hugo ? Elle écrit à son médecin : « Quant à l’Angleterre, le voyage est remis. La vraie crainte est qu’on a d’avoir des troubles à propos de Victor Hugo. Je suis malade, énervée, irritée de la bêtise égoïste des gens ! Je tente demain le dernier effort. SARAH. »