[TEST] Homefront

Le Fps made in THQ est enfin disponible, et il me tardais de savoir ce qu’il avait à nous proposer de nouveau, ou pas, par rapport à un Call of Duty, Battlefield, ou encore à un Counter Strike.

Un solo Court ….

Comme tout bon Fps de nos jours, Homefront propose donc un solo ….. court. En effet, il ne faudra pas plus de 5 cinq heures pour arriver au terme de l’histoire proposée par le scénariste d’Apocalypse Now. Mais rassurer vous tout de suite, cinq heures plaisantes ! L’histoire se déroule dans un futur assez proche (en 2027 pour être plus précis), et la Corée réunifiée a décider d’étendre légèrement son territoire….jusqu’aux Etats-Unis, rien que çà. Les premières scènes vidéos vous plongerons directement dans une ambiance bien particulière et particulièrement bien rendue. Loin de vouloir spoiler, je préfère ne pas vous raconter comment cette ambiance est rendue dans le jeu, mais elle a le don de vous motiver pour la suite. C’est dans la peau d’un pilote d’hélicoptère que vous incarnerez le personnage principal, et vous rejoindrez, un peu malgré vous tout de même, la résistance locale. L’histoire générale n’est pas sans rappeler le scénario de la Seconde Guerre Mondiale, et certaines allusions au cours du jeu y font penser également.

Graphiquement, le jeu est plutôt moyen. Je m’attendais à beaucoup mieux personnellement, mais force est de constater que le Fps n’est pas le genre de jeu où il faut s’attendre à des décors magnifiquement réalisés comme dans Uncharted. Dommage, car à certains moment, çà pique un peu les yeux tout de même. Mais cela n’enlève en rien le plaisir du gameplay : c’est fluide, les touches sont “conventionnelles”, et l’on prend très vite ses marques. Vous aurez l’occasion, au cours de ces courtes cinq heures de jeu, de pouvoir utiliser plusieurs types d’armes, ormis les fusils et mitraillettes habituelles bien entendu. Vous pourrez ainsi commander à distance les tirs d’un véhicule blindé, piloter un hélicoptère, et utiliser la tourelle d’un  blindé. Tout cela dans un scénario très scripté, ou il faudra souvent attendre que vos coéquipiers virtuels passent la porte ou grimpe à l’échelle avant vous afin de pouvoir poursuivre l’histoire. Un côté légèrement gonflant à force, surtout lorsque tous les objectifs sont réalisés, et que l’IA n’a pas décidé d’avancer… La bande son n’a quant à elle rien d’extraordinaire, mais se fond parfaitement dans l’ambiance du jeu.

Bref, le mode solo se résume en 5 petites heures de plaisir, avec un très bon scénario à la clef, avec certe quelques défaults mais qui se fondent dans la masse.

Mais un multi complet …

Mais comme tout bon Fps, on attend le meilleur dans le mode multijoueurs ! Le jeu est jouable jusqu’à 32 joueurs en ligne, et ce, dans quatre modes de jeu : le match à mort en équipe traditionnel, le mode “Ground Control”, un mode alternant ces deux derniers, et le mode Commando.

Ce mode multijoueurs contient un peu de Call of Duty avec ses classes entièrement modifiables et la présence d’atouts, mais également un peu de Counter Strike avec son système d’XP à dépenser en cours d’une partie afin de pouvoir utiliser ses atouts. En fait, au fur et à mesure que vous aligner vos ennemis ou remplissez des objectifs, vous cumuler des XP afin de pouvoir utiliser différents atouts : des drones roulant ou volant (plus ou moins performants), des frappes aériennes, des gilets pare-balles, des lance roquettes, des hélicoptères de combats, ou encore la possibilité de respawner dans un véhicule blindé (lui aussi plus ou moins performant). Du coup, le jeu prend une dimension stratégique, à savoir si vous préférez dépenser vos points dès qu’ils sont disponibles, ou bien attendre vers la fin de la partie afin d’assurer la victoire.

Le mode Commando, lui, est assez particulier et plaisant : un Commandant IA assigne automatiquement les objectifs à réaliser. Les joueurs réussissant le plus ces objectifs gagnent des étoiles au dessus de leur tête, visibles par tous, surtout les ennemis. Et là où cela se corse, c’est que le Commandant assigne de grosses primes sur les joueurs ayant le plus d’étoiles, d’où une certaine difficulté à les garder …. Les objectifs sont de plus très variés, avec pour exemple le but de descendre le vilain coquin de sniper ennemi planqué dans un bâtiment !

Les cartes sont très bien foutues, avec certes de nombreux recoins pour les snipers, mais les atouts sont assez nombreux pour pouvoir les contrer. Si vous voulez vous la jouer au mode bourrin, pas de soucis non plus. Les décors sont bien entendus similaires au mode histoire du jeu, c’est-à-dire des décors urbains ravagés par la guerre. Le choix des armes est vaste et varié, allant du fusil d’assault à la mitrailleuse légère, en passant par la mitrailleuse lourde, le fusil à pompe, et bien entendu, le sniper, le tout proposé dans plusieurs versions.

Vous aurez également, afin de pimenter un peu le tout, des objectifs de kill à réaliser, avec un tableau assez bien fait vous indiquant où vous en êtes. Pour finir, la possibilité d’inviter ses amis dans un salon au préalable avant de se lancer dans le grand bain est également disponible, ainsi que la possibilité de faire des matchs privés.

Pour conclure :

Bref, Homefront, malgré ses graphismes datant de quelques années, propose un Fps loin d’être dégueulasse. Un bon scénario et une mise en scène aux petits oignons pour un mode solo trop court, et un multijoueurs complet alliant à la fois du Call of Duty, du Counter Strike, et une petite touche de Battlefield concernant les objectifs qui n’est pas pour déplaire. Pour les amateurs de FPS en mode guerilla urbaine, qui préfèreront se défouler sur des cartes réalistes, plutôt qu’un monde futuriste que devrait offrir Crysis 2.

Note : 16/20