Sous le vent du nord flottent les amants
Que le froid dévore au gré des fuyants
Le ciel emmêlé ne saurait troubler
Le calme engendré par ces étrangers
Bulle d'amertume sous un soleil blanc
Nuage d'écume aux reflets d'argent
Un silence d'or résonne au lointain
Captivant décor sensible et serein
Puis vient le printemps et ses apparats
Regard indécent parsemé d'éclats
La brise et l'encens jetés en pâture
Déchirent le temps en mille brisures
Les aimants d'un soir gagnés par l'envie
Passion dérisoire en habit de nuit
Mêlent la passion à leurs sentiments
Pour qu'en déraison naissent les tourments