Et puis, second temps, l’agacement : Piero Della Francesca donne prétexte à l’auteur pour s’embarquer sur une variation de 3 (Trinité) à 4 (JHWH) en passant par « Je suis »… Qu’on attache la parole à un dieu, à Dieu, pourquoi pas ? (« Au commencement était le verbe »), mais Novarina en fait trop. Je ne le suis pas.
Enfin, troisième temps, nouvel accord : « La matière du temps, c’est nous les hommes. C’est nous les hommes – et il n’y en a pas d’autres. » ; « s’il n’y avait plus d’hommes, il n’y aurait plus ni matière ni temps (…) de même qu’il n’y aurait plus de chaises ni la couleur bleue (…) ni le nombre 287 ni le chiffre 3 ».
Et trois citations :
« Il est beau qu’en français nous ayons le même mot entendre pour désigner ensemble l’acte de l’ouïe et celui de l’entendement. »
« Il est beau qu’en français nous ayons le même mot « présent » pour désigner le présent et l’offrande. »
« Il est très beau qu'en français demeure soit aussi un impératif. »