La communication, vous n’êtes pas sans le savoir, a connu de profonds changements ces dernières années grâce à l’essor d’Internet. Aujourd’hui plus que jamais, il s’agit d’un média incontournable. Les entreprises l’ont bien compris et l’ont peu à peu intégré dans leur stratégie. Avec le tournant social opéré par l’émergence de ce que l’on appelle généralement le web 2.0, les marques doivent non seulement être visibles, mais également physiquement présentes sur Internet, et notamment sur les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter, ou encore YouTube.
Pour assurer cette présence, le community manager, ancêtre du modérateur, est la solution idéale. Sa grande connaissance d’Internet, des ses technologies et de ses communautés en font un individu de plus en plus recherché. Mais comment recruter un bon community manager quand on ne sait pas exactement en quoi son poste consistera ? Certes, l’APEC a défini les grandes lignes de son activité, mais quelles sont au juste ses prérogatives, son profil type ? Ce sont quelques unes des questions auxquelles Pascal Chauvin, dirigeant de l’agence de communication Xyloon, a cherché à répondre dans son livre « Le Community Management, nouvelle approche de la communication ». Venant tout juste d’en achever la lecture, je vous en propose un rapide aperçu.
Zoom sur le livre
Missions et profil du community manager
Dans une premier temps, l’auteur envisage les missions et essaye de dresser un profil du community manager. Quelles doivent être ses compétences indispensables ? De quel savoir-être doit-il faire preuve ? Quand doit-il exercer en interne, en agence ou en freelance ? Pour Pascal Chauvin, le Community Manager doit avoir à la fois « le sens de l’écoute, posséder de bonnes qualités rédactionnelles, être curieux, avoir une bonne culture générale et, bien évidemment, aimer et comprendre toutes les technologies web. »
7 exemples de community management
Dans une seconde partie, moins théorique, l’auteur présente sept exemples de community management dans des univers aussi divers que différents : université, organisme de formation, commerce en ligne, et collectivités territoriales. Des retours d’expérience qui pourront d’ailleurs intéresser également les community manager en activité ou à la recherche d’un emploi. Chacune de ces interviews met en lumière les problématiques rencontrées, les méthodologies usitées et les résultats obtenus.
Mettre en œuvre un community management
Enfin, dans une troisième et dernière partie, Pascal Chauvin prodigue des conseils pour mettre en œuvre un community management efficace, sur la base des conclusions apportées par le chapitre précédent. Il y décrit un process en sept étapes, à savoir éviter le cybersquatting, voir si l’activité de l’entreprise est compatible, définir un ton de communication, créer un espace d’informations, identifier les acteurs du web, se faire connaître et reconnaître, et enfin comment faire une bonne veille. Pour finir, l’auteur propose une explication sur quelques outils majeurs que le community manager se doit de connaître et d’utiliser.
Mon avis
Publié chez Galino, ce « flash management » ne s’adresse pas, à mon avis, aux community managers qui n’y apprendront pas grand-chose – c’est à espérer – sur leur profession, mais plutôt aux dirigeants qui souhaitent mettre en place une politique de community management, ou aux responsables des ressources humaines désireux de mieux appréhender le poste afin de recruter la perle rare. Je le conseille d’ailleurs à toute personne qui cherche à embaucher un community manager en interne, ou envisage d’avoir recours aux services d’une agence ou d’un freelance, histoire de se familiariser avec les prérogatives de la fonction et le vocabulaire parfois un peu abscons que nous utilisons.