La revue de web du community manager #5

Cinquième édition de ma revue de web consacrée au community management et à la e-réputation des entreprises. J’ai beau ne pas avoir été très productif la semaine dernière, mes confrères blogueurs n’ont pas chômé et nous ont livré de nombreux articles sur la question, que je vous invite vivement à lire pour être à jour sur les dernières tendances en la matière.

Comme toujours, je remercie notamment mes abonnés pour la qualité globale de leurs publications qui m’ont permis, cette semaine encore, de vous livrer une revue de web de plus de vingt articles.

Pour commencer, parlons un peu de Twitter qui fut l’objet de plusieurs billets cette semaine, notamment d’Erwan Bontonnou qui nous offrait 10 astuces et « best practices » pour maîtriser le réseau social et de @dixkatre qui nous expliquait pourquoi beaucoup d’entre nous ne suivent pas automatiquement tout le monde. Le Journal du net s’intéressait, quant à lui, aux pays les plus adeptes de Twitter, alors que @blueboat nous proposait, de son côté, un meilleur community management grâce aux nouvelles fonctionnalités de Facebook, qui permettent notamment de créer des onglets en Iframe très facilement comme le prouve l’article de @Kriisiis, ou même de se servir de WordPress pour le faire comme nous le suggère Régis Vansnick sur son blog. Cependant, si l’utilité de Facebook n’est plus à démontrer pour entrer en contact avec sa communauté, y faire de la publicité ne serait pas si efficace à en croire l’étude de WebTrend.

Du côté des sociétés, MyCommunityManager revenait cette semaine sur la stratégie d’Orangina-Schweppes en interviewant Stanislas de Parcevaux, son directeur marketing. Mais l’enjeu de la présence web ne concerne pas que les grandes entreprises, comme en témoigne cette infographie sur l’utilisation des réseaux sociaux par les petites entreprises, qui auraient au moins 10 bonnes raisons d’être présentes sur les réseaux sociaux à en croire l’agence Evolys. Beaucoup en ont cependant déjà pris conscience comme le montre cette autre infographie très réussie de la crémière Julie. Le monde de l’entreprise serait-il à l’aube d’une ère nouvelle ?  Qu’en est-il des tendances aux quatre coins du monde ?

Face à l’émergence du community management, beaucoup se demandent encore comment aborder cette nouvelle approche de la communication. Peut-être en familiarisant avec la fonction de community managerpar la lecture du livre de Pascal Chauvin, que je conseillais cette semaine aux dirigeants d’entreprise ou aux responsables RH qui s’interrogent parfois sur la façon d’en recruter un idéal, alors que Vente Privée reste à la recherche du meilleur #CM de France. Mais comment être sûr qu’il aura bien le profil ? Est-il possible de se contenter d’un stagiaire souvent maltraité ? Que faire pour éviter qu’il ne fasse une plaisanterie éventuellement nuisible à votre réputation en se moquant de vos pauvres utilisateurs ?

Du côté des CM, Jeremy Benmoussa s’interrogeait sur la nécessité pour un community manager exerçant en agence ou en freelance d’écouter vraiment ses clients et Hubert Senant expliquait pourquoi un community manager ne peut pas travailler seul. Quant à moi, je vous proposais une liste d’outils pour mesurer votre e-réputation avant même de découvrir le nouveau service de veille pour les commerçants proposé par Wikio, Nomao Business Center, qui se positionne sur un marché où la concurrence est déjà rude,  de nombreuses solutions ayant vu le jour ces dernières années, notamment le très efficace et agréable à utiliser Youseemii que j’évoquais avec Alexandre aujourd’hui même.

Avant même de mesurer sa e-réputation, il peut cependant être bon de savoir comment afficher son dernier tweet dans la signature de ses emails ou tout simplement de structurer au mieux ses premiers articles professionnels. Mieux encore, pour que votre marque se transforme au contact des gens, Epokhe vous propose d’examiner 7 facteurs déterminants avec ce tuto efficace et simple à mettre en œuvre.

Pour finir, je vous invite à consulter cet intéressant débats sur les vertus du troll, qui n’est pas toujours le fléau que l’on croit pour nous CM, ou encore l’article de Bernard Trillot du Service TIC de la mairie de Fontenay-sous-bois qui s’interroge sur les conséquences du web 2.0 sur la communication des municipalités.

Quoi qu’il en soit, si l’appariation des community manager et le développement du caractère social du web marqua – et marque toujours – indéniablement un grand basculement de l’Internet, la mobilité sera sans aucun doute le suivant. La curation, elle, semble vouée à l’échec et relégable au simple rang de buzzword, ou de piège à cons comme nous l’explique Eric Léal dans ce dernier billet fort intéressant.