Dans la matinée, la France, critiquée pour ses atermoiements face aux révoltes en Tunisie et en Egypte, est devenue le premier pays à reconnaître l'opposition armée au régime du colonel Mouammar Kadhafi comme le seul "représentant légitime" du peuple libyen. A l'issue d'un long entretien avec le président Nicolas Sarkozy, trois émissaires du CNT libyen ont annoncé que Paris avait décidé de faire de leur organisation son unique interlocuteur libyen et d'envoyer un ambassadeur à Benghazi, le siège de la contestation au colonel Kadhafi, à un millier de kilomètres à l'est de Tripoli.
En contrepartie Khadafi promet la révélation d'un "grave secret" qui pourrait entraîner la chute du président français Nicolas Sarkozy. L'agence officielle libyenne Jana a annoncé avoir "appris qu'un grave secret va entraîner la chute de Sarkozy, voire son jugement en lien avec le financement de sa campagne électorale".