Les agences de renseignements, gouvernementales, industrielles et commerciales sont aux prises avec la plus grave crise de confiance qu’elles ont eu à subir depuis des années. Elles sont devenues de véritables gruyères de l’information et tenir un secret leur est encore plus difficile que jamais.
Les progrès de la technique ne sont pas étrangers à cette situation. Mais c’est aussi le singulier manque de technique fiable et subtile qui doit être déploré.
Ça et là on trouve un winkelried d’opérette qui croit bêtement son serveur à l’abri dans un ancien bunker des Alpes suisses ou des chercheurs qui estiment naïvement avoir atteint le graal avec une discutable cryptographie quantique.
Qu’elles soient matérielles ou logicielles, ces méthodes ne résistent pas à un crackage intelligent. Ou leurs opérateurs à un chèque alléchant.
C’est donc à un retour vers des missi domici porteurs physiques de messages au péril de leur vie que l’on va assister sous peu. Eux au moins ne risquent pas d’être piratés électriquement et s’ils trahissent, on les éliminera.
Étrange come-back.