Cours Leila, on va gagner Leila! Le leitmotiv est vraiment redondant et le thème traité par Régis Wargnier (réalisateur mal aimé des critiques) rappelle celui de Est-Ouest avec Sandrine Bonnaire qui entrainait le nageur à traverser la Mer Noire. L'enjeu y était plus spectaculaire, le suspense était réel et la fin en demi-teinte, alors que ces éléments font défaut à cette ligne trop droite. On retiendra cependant la performance des acteurs Cyril Descours en particulier que l'on croyait voué aux rôles de gays ( Petites zones de turbulence). Quant à Rachida Brakni, son obstination ,qui n'est pas sans rappeler celle d'une autre Rachida, me confortant dans ma « théorie sur les prénoms » , gomme l'émotion évitant au film de tomber dans le mélo.