Dans une interview donnיe א Henri Bru pour l’Equipe le bon Max Guazzini vide son sac. Il dיcouvre mais un peu tard qu’avant le rugby יtait un jeu : "on jouait et on gagnait de l’argent" alors qu’aujourd’hui le rugby est un job : "On gagne de l’argent et on joue".
Il n’est jamais trop tard pour faire ce constat. Depuis le temps que je dיnonce cette rיcupיration du rugby par le fric que le tיmoignage de Max Guazzini - dont je reste un fidטle supporter - renforce ma conviction.
Le Prיsident du Stade Franחais est un paradoxe dans ce monde du rugby malade de la Chabalmania. D’un cפtי il a grandement contribuי א dיpoussiיrer ce sport. Mais d’un autre cפtי il en refuse les consיquences, c’est א dire les dיrives d’un sport devenu professionnel.
Quand il parle de faire respecter la Salary Cap il oublie de dire que c’est pour יchapper א cette limite en terme de salaire que les internationaux Haskell et Palmer ont dיsertי l’Angleterre pour aller chercher en France l’oseille que les clubs anglais ne pouvaient plus leur donner.
Max Guazzini s’obstine aujourd’hui א croire que son Stade Franחais bien aimי ira mieux quand Jean Bouin rיnovי sera remis א la disposition de son club. Mais de plus en plus de proches du club pressentent que le Paris de Guazzini sera en Pro D2 א ce moment lא.
On lui reproche de s’ךtre trop mךlי du sportif et de ne jamais avoir dיlיguי ce secteur א des experts. C’est pour cette raison que Laporte, Dominici et Dominici entre autres l’auraient lגchי. Aujourd’hui Max Guazzini opיre un virage א 180 degrיs en dיclarant dans l’interview que je cite en dיbut d’article : "C’est Michel Cheika qui א la charge de faire son groupe."
En attendant le prיsident dresse un portrait robot des joueurs א recruter pour la saison prochaine : "le critטre c’est qu’ils aient envie d’ךtre champions, que ce soit des joueurs de devoir, couillus".
Si c’est Max Guazzini qui le dit !