Après Hiroshima, départ pour Fukuoka! Nous y avons passé 1 jour et demi, mais ayant eu une intoxication alimentaire, je n’en ai profité qu’une journée. J’ai malheureusement peu de chose à vous présenter, en conséquence, mais j’en ai quand même! Youhou!
Commençons par de l’important : le logement. A l’International Hostel Khaosan.
Pour une nuit, comptez 2400 Yens dans une chambre de 4 personnes. Une auberge de jeunesse confortable et vraiment propre. La salle de bain n’est pas collective (gros bon point).
L’espace commun au 4ème étage est très agréable et convivial, et vous permet de cuisiner. Là aussi, gros point positif pour les petits budgets! De plus, niveau situation, c’est assez proche de la gare de Fukuoka. Super cool quand, comme moi, on a pas une valise à roulettes mais un gros sac à dos très lourd…
Ensuite, niveau culturel :
Ôhori-koên
Le grand grand parc de Fukuoka. Au sein même de ce parc, qui comme tous les grands parcs, est composé d’espaces verts et d’étendues d’eau, bref à l’intérieur de tout cela, vous avez aussi d’autres lieux touristiques intéressant… Un peu le principe des poupées russes, ce parc… Son accès est gratuit et si l’envie vous prend de vous croire dans OSS 117, vous trouverez des pédalos en forme de cygnes…
City Art Museum (dans ôhori-koên)
Si vous passez par l’accueil de ce musée AVANT d’acheter vos billets, peut-être aurez vous la chance de recevoir un petit livret contenant plein de réductions pour la ville. Livret qui doit être également fourni en office de tourisme (cf gare de Fukuoka).
Bref, ainsi, nous payons l’entrée à ce musée une bouchée de pain : 100 Yens pour étudiants, 150 Yens pour les autres. Autrement, c’est le double du prix (même si ça reste peu cher).
L’étage inférieur du musée comprend toute une collection d’objets anciens en laques, une collection de bouddhas et de tennô. L’étage supérieur quant à lui, tranche avec le coté traditionnel et propose des oeuvres d’arts japonaises et internationales de 1800 à nos jours. Vous y trouverez de grands noms tels que Utrillo et Wahrol.
N’étant pas une grande fan d’art contemporain, je n’ai pas trouver toutes les oeuvres très interessantes, mais je ne suis pas du tout spécialistes. En revanche, il y en a d’autres que j’ai énormément apprécié et je n’ai pas été du tout déçue par la galerie d’art classique. Vous trouverez également dans le musée une collection de kakemono traditionnels japonais et vaut vraiment, vraiment, vraiment le coup d’oeil.
Ôhori-koên jardin japonais
Dans le parc, comme je le disais, il y a encore d’autres choses, dont un jardin traditionnel zen très agréable, mais assez petit. Son entrée est à 190 Yens.
Pour le coté culturel, ce sera a peu près nos seules découvertes, étant donné que les nuages sont traîtres et que l’une d’entre nous sera sujette à une insolation… TOUJOURS se protéger du soleil, surtout en plein été, grâce à un chapeau ou une ombrelle. Et buvez régulièrement.
Mais pour la fin d’après-midi, nous nous rendons au Yahoo Dôme, afin d’assister à un match de base-ball de l’équipe locale, les Softbank Hawks. L’entrée, en zone jaune, est à 1600 Yens. Nous sommes situées juste au niveau de l’orchestre des supporters et des drapeaux, qui jouent lorsque l’adversaire lance la balle, surement pour le déconcentrer. Pour nous, novices du base-ball (sport national au Japon je le rappelle), le système de points est difficile à comprendre, malgré quelques notions en EPS. Et les Hawks perdent.
Le base-ball entraîne une espèce de ferveur au sein de la population relativement impressionnante, de 1 à 99 ans.
Nous sortons avant la fin du match (bouh je sais), mais il s’agit désormais de se nourrir. Nous cherchons les « Yatai« , ces stands qui ouvrent à la tombée de la nuit. Ils sont situés dans le quartier de Tenjin, et nous n’en trouvons que 3 dont aucun ne sert de râmens. Les japonais dînent tôt, et passé 21 heures, les Yatai ferment petit à petit… Et en cherchant un autre restaurant, nous nous perdons au sein du quartier « rose » de Fukuoka… Le début d’une longue série d’égarements…