Salut la compagnie!
Ma crise de flemmingite aigüe n’est pas tout à fait passée, mais je vous écrit quand même un p’tit article, parceque je suis sympa (sisi).
Donc, le nouvel an grec :
Bon, leur calendrier est identique, donc ils passent eux aussi à l’année d’après, bien qu’une heure en avance sur la France. Mais chez eux, c’est aussi la date à laquelle passe le Père Noël….
En effet, ils ont rattachés le charmant personnage Coca-cola avec leur propre fête religieuse, la Saint-Basile. Saint-Basile étant celui qui ammène les cadeaux aux enfants.
Noël est pour eux uniquement la naissance du Christ, et en cela attire un peu moins les enfants que le nouvel an.
Ils mangent durant cette nuit la Vassilo Pita, une sorte de gâteau brioché très léger et très bon. A l’intérieur se trouve une piécette et celui qui la trouve est censée obtenir la chance pour l’année. Il existe une façon particulière de couper ce gâteau. On coupe en croix (religion oblige ici). La première « coupure » est pour Dieu, la seconde pour la maison. Et la première part revient à la femme de la maison.
Voilà pour le petit coté tradition.
Sinon, comme partout ailleurs, ils font la fête très tard.
Une semaine plus tard, c’est l’Epiphanie. Comme partout, elle est considérée comme étant le 6 janvier. Et ce jour est férié.
A cette occasion, les prêtres orthodoxes procèdent à la bénédiction de l’eau, et se rendent auprès des rivières et y jettent un crucifix. Les hommes (et parfois les femmes) se jettent alors à l’eau pour retrouver le crucifix, et celui qui le ramène est béni par la communauté présente et reçoit des dons.
Je n’y ai pas assisté, car il faut sortir d’Athènes intra-muros et se rendre soit au Pirée (très peuplé alors) ou sur les rivières et lacs présentent sur les colines environnantes. Et c’est tôt le matin. Et je suis une flemmarde. Mais j’ai bon espoir d’attirer votre curiosité et peut-être irez-vous….