Elle marche toujours vers un nul part
Seule sous son noir chapeau
Elle se traine en sauvant sa peau
Toujours divine lorsqu'elle se dépare
Elle sait chanter sa légende
A l'aboi des critiques ombrageuses
Sous une pluie de silence ravageuse
Son dédain reste sa seule offrande
Elle vit sa tendre solitude
Dans son univers qu'elle ne sait trahir
Quand rêve le monde de l'anéantir
Son jeu s'invente d'incertitudes
Maudits fantômes de sa vie
Quand Greta meurt
L'éternité pleure
Et l'ombre tremble
L'infini ressemble
A sa légende
Greta s'enfuit
L'ombre se ravit
De gloire épuisée
L'âme est noctambule
La femme somnambule
D'un trait irisé
Signe l'oeuvre de sa légende
Ainsi d'une langueur si fragile
« Je n'ai jamais dit que je voulais être seule... Mais qu'on me laisse tranquille… »