Dans le cadre de la lutte contre la prolifération des arrêts de travail qui pénalisent aussi bien l’Assurance Maladie que les mutuelles santé, la CPAM procède à un accompagnement des professionnels de santé. Dès lors au profit des mutuelles santé et de l’Assurance, il convient d’aider les médecins mieux prescrire les arrêts de travail. Dans cette optique, une sensibilisation des professionnels concernés a été réalisée par des courriers d’alerte, des entretiens d’alerte avec les médecins de l’ELSM (échelon local du service médical), des mises sous accord préalable. De plus, un accompagnement ciblé a été réalisé par les délégués de l’Assurance Maladie (DAM) puisque 237 visites en 2010 ont été effectuées en Indre-et-Loire sur le thème des arrêts de travail. Par ailleurs, un accompagnement ciblé effectué par les médecins du service médical (ELSM) de l’Assurance Maladie :468 échanges confraternels, principalement des généralistes, ont été réalisés par les médecins conseils en 2010 en région Centre dont 183 pour le département d’Indre-et-Loire.
D’autre part dans l’optique de la protection accrue des mutuelles santé et de l’Assurance Maladie, des mémos sont mis à disposition des prescripteurs. Répondant à une forte attente, et pour aider le médecin traitant dans sa pratique quotidienne, l’Assurance Maladie met à disposition de nouveaux outils : des mémos proposant des durées indicatives d’arrêts de travail par pathologie, sur la base des recommandations de la HAS (Haute Autorité de Santé) et de références scientifiques étrangères en vigueur. Les durées indicatives d’arrêt de travail en fonction de la pathologie sont bien entendu à adapter à la situation de chaque patient. L’optimum proposé est la durée pour laquelle la majorité des patients sont capables de retourner au travail. Il s’agit donc d’une approche populationnelle et non d’une approche individuelle, chaque patient relevant d’une situation unique à appréhender dans sa globalité (examen clinique médical, examen psychologique, contexte socioprofessionnel, contexte familial…). Enfin, les 3 premiers référentiels concernaient la lombalgie commune, le canal carpien et la ligamentoplastie du croisé antérieur du genou.