Dans l’optique du rétablissement ou plutôt de la non aggravation des déficits structurels connus par l’Assurance Maladie et les mutuelles santé, nous assistons au développement de nouveaux services qui sont gratuits, sécurisés et rapides pour les utilisateurs. En effet si l’Assurance Maladie est en première ligne, les mutuelles santé intervenant à titre complémentaire pâtissent également de ces arrêts de travail trop fréquemment accordés. C’est pourquoi l’Assurance Maladie s’efforce de trouver des solutions qui aideront par ailleurs les mutuelles santé. Ainsi depuis début de l’année, tous les médecins peuvent réaliser leurs arrêts de travail maladie ou maternité en ligne pour leurs patients relevant du Régime Général. Ce service est simple d’utilisation, sécurisé pour garantir toute la confidentialité requise et rapide. Il faut en effet compter à peine 40 secondes en moyenne pour saisir un arrêt. La saisie sera encore simplifiée dans les mois à venir.
Dès lors à la fin de la consultation, le médecin généraliste ou spécialiste saisit en ligne l’avis d’arrêt de travail maladie/ maternité sur présentation de la carte Vitale de son patient et de sa carte de Professionnel de santé. La présence simultanée de ces deux cartes assure la sécurité. Les volets 1 et 2 sont envoyés directement par le médecin par voie informatisée et sécurisée à la Caisse d’Assurance Maladie. Le volet 3 de l’avis est imprimé par le médecin, signé par ce dernier et remis au patient qui le transmet à son employeur ou au Pôle Emploi s’il est au chômage. En conséquence, les avantages de ce nouveau service Les informations nécessaires pour le paiement des indemnités journalières sont envoyées sans délai, permettant à la Caisse d’Assurance Maladie de procéder plus rapidement au règlement des indemnités journalières, sous réserve que l’employeur transmette également l’attestation de salaire à la Caisse d’Assurance Maladie. La transmission directe des volets 1 et 2 de l’Avis d’Arrêt de travail à la Caisse d’Assurance Maladie de l’assuré lui garantit le respect du délai de 48 heures. L’assuré n’a plus de courrier à affranchir et ni à envoyer.