10 épisodes de quatre séries issues de l’événement Dark Reign, éditions Panini comics (septembre 2010).
Résumé : Peu avant le Siège d’Asgard voulu par Loki, les tribulations de quelques-uns des Dark Avengers de Norman Osborn.
Opale, qui se fait appeler officiellement, Ms Marvel, se voit confrontée à une femme qui semble être la réincarnation de la défunte héroïne. Arès est chargé de monter une nouvelle équipe tandis que Norman et Hood évaluent les possibilités d’engager des « seconds couteaux ». Enfin Hercule est rattrapé par son passé de demi-dieu de l’Olympe…
Une chronique de Vance
Ms Marvel, War of the Marvels : le choc entre Opale et Ms Marvel a beau être prometteur, l’emballage concocté par le scénariste Brian Reed ne nous tient que trop peu en haleine. Les combats sont âpres et destructeurs, chacune prenant l’initiative et semblant tour à tour dominer son sujet, mais les dessins très inégaux (dont on peut relever ceux de Briones, corrects) et les sous-intrigues nous perdent un peu, avec un Osborn qui s’avèrera être le pivot du script.
Passable.
Dark Avengers, Arès #1 à 3 : la bonne surprise. Kieron Gillen et Manuel Garcia nous ont préparé un menu alléchant et prenant, avec un personnage bien plus charismatique qu’il n’en donnait l’impression (on s’en doutait déjà avec les épisodes des Secret Warriors mettant en scène son propre fils). Ici, pas de fioriture : on va droit à l’essentiel. Arès est le dieu de la Guerre, et ses entraînements, comme ses prises de position, ne souffrent aucun compromis. Le voir au travers des yeux de ses recrues était un choix excellent, qui le haïssent et l’admirent tout à la fois. Imaginez un mélange entre la première partie de Full Metal Jacket et Starship Troopers, et vous aurez un aperçu du résultat (on a même droit à une fin à la Conan !).
Violent, brutal et acerbe, de loin la meilleure série de l’album.
Dark Reign, Made Men : un assemblage hétéroclite de petits épisodes où défilent des prétendants aux équipes secrètes d’Osborn. Parfois amusant, parfois cynique et lucide, mais tout à fait dispensable.
La partie sur l’Escadron Gamma méritait mieux.
The Incredible Hercules #127 & 128 : Fred Van Lente & Greg Pak ont pondu une histoire mêlant habilement les origines « divines » d’Hercule et son statut de héros rebelle au sein d’un groupe improbable. Malgré des dessins peu attrayants et une intrigue tordue, on prend plaisir à assister à la confrontation entre les Dark Avengers, l’équipe d’Amadeus Cho et des ressortissants de l’Olympe. Pas toujours très fin, mais distrayant. Hercule redore son blason par la même occasion, mais il aura du mal à accéder à l’aura d’un Hulk ou le nouveau charisme d’Arès.
Un Monster bien pâle, souvent décevant, parfois étonnant, qui ne vaut que pour les complétistes du cross-over.
Ma note : 2,8/5