Conclusion de ma journée du 8/3 (journée de la femme)

Bonjour,
Pour la journée internationale du droit des femmes, dans le cadre d'une démonstration par l'exemple de l'utilisation de la fonction "créer un événement" sur Viadeo, j'ai souhaité lancer une rencontre plaisante, chaleureuse et qui fleure bon la mixité sociale, professionnelle et cadre malgré tout avec cette journée de la femme.
J'ai lancé sur Reims un goûter entre femmes chefs d'entreprises et sympathisantes. Les hommes étaient les bienvenus s'ils acceptaient de jouer le jeu en payant un verre à une des participantes pour la fête de la femme. Résultat : petit groupe chaleureux, des échanges intéressants qui se sont pour beaucoup prolongés au delà.
Merci au passage aux participantes et au participant pour leur bonne humeur, leurs bons plans, leur chaleur humaine et leur partage d'expériences diverses. J'étais à la fête, merci ! :)
Par rapport à cette journée internationale des droits de la femme, je suis assez partagée : pourquoi une journée de la femme, des mères, pères, grand-mères et pas des hommes ou des grand-pères ? Y aurait-il 364 jours pour les hommes et une journée pour les femmes ? Ca laisse perplexe hein ?! ;)
Est-il encore aussi difficile d'être une femme et de pouvoir tout concilier avec bonheur et sérénité, sans parler de l'écart financier qui est toujours constaté entre les deux sexes pour le salariat ?
Pour m'en rendre compte je me suis penchée sur les résultats de l'enquête qui a été menée ici à Reims par la CCI et le groupe Créer Au Féminin (dans lequel j'ai eu plaisir à trouver une place). Constat : 30 % de femmes créent en France, seulement 26 % en Champagne-Ardenne et 21 % dans la circonscription de Reims et Epernay. De quoi faire réfléchir et agir non ?!
Pour ma part je cumule, comme mes fidèles lecteurs le savent, le statut de conjoint collaborateur d'un mari professionnel libéral, et une auto-entreprise, Créactions,  lancée en septembre 2010, après 8 mois de bataille pour faire avancer la disparité de traitement entre le conjoint salarié qui avait droit de cumul et le conjoint collaborateur qui n'avait à 1ère vue pas le droit d'autre chose, bien que n'ayant pas de paiement pour son travail de conjoint collaborateur.
Article de Valérie Talmon des Echos Entrepreneur sur les aides pour les femmes qui entreprennent si cela peut leur servir.
Si ça peut servir, je peux fournir de mon côté les documents qui ont déjà permis à des conjoints collaborateurs qui rencontraient encore des soucis pour obtenir le cumul avec l'auto-entreprise, ça marche, j'ai eu plusieurs retours sur ce sujet :)
Pour avoir du recul au delà de Reims et sa région, j'ai lu l'e-book sur l'emploi et l'entrepreneuriat féminin par Regionjob.com vraiment intéressant et varié. Au passage un coucou à Valérie Cordeaux-Dulac (blogueuse qui en a fait son métier en auto-entreprise corpor@tement votre) pour son interview ;)
Merci au passage à mes contacts aussi dynamiques et engagées l'une que l'autre qui oeuvrent pour la communauté élargie des femmes : 
- Viviane Neiter de Neiter Consulting qui milite pour la place des femmes dans les conseils d'administration. En ce 8/3 elle a animé une conférence sur la place des femmes à ce sujet avec le collectif rémois Femmes Chefs d'Entreprises. Eh oui ils parlent de quota d'égalité dans les conseils d'administration, mais ne proposent que 20% pour les femmes, il y a encore du chemin à faire !
- Béatrice Paillard, déléguée régionale aux droits des femmes et de l'égalité pour son action et son sens du partage et son écoute.
Par contre, je n'ai rien trouvé comme avancée concernant les disparités entre conjoints collaborateurs d'entrepreneurs issus de secteurs d'activités différents. J'ai pour cela passé un mail au MEDEF via leur site et à la Halde afin de connaître leur point de vue. A ce jour, pas de retour autre que "nous allons étudier la teneur de votre message". Je vous tiendrai au courant de la suite donnée ou je relancerai.
Je n'ai pas non plus trouvé d'avancée marquante relative aux statistiques qui tiendraient compte de ce particularisme. Etre conjoint collaborateur est toujours hélas égal à une ombre au tableau, pas une donnée chiffrée ni étudiée. Et être une femme conjointe collaboratrice alors là j'imagine que c'est le blackout total ! ;)
Rendez-vous au prochain jour du droit des femmes pour voir où nous en sommes. Allons nous attendre un an ou agir comme beaucoup le font pour faire avancer tout cela ? 
A vous la parole, les commentaires et les actions. Je serais contente d'entendre votre voix et lire vos lignes, partager vos expériences. Merci d'avance !
Mireille Ruinart - Créactions