Toutes les analyses, articulées autour des concepts ayant entretenus, pourquoi pas donné naissance à toutes les formes de dictatures à l’échelle planétaire, mais aussi et surtout, celles de bonne augure et faite de retenues, relatives à la situation d’effervescence populaire, suscité par un désir éffreiné de jouissance à l’égard d’une large gamme de droits et libertés, qui sévit actuellement dans la plupart des pays Arabes et les soulèvements qui s’en suivirent, font jauger la réalité politique de ces pays non plus, uniquement en rapport avec les facteurs endogènes, mais au delà, de leur espace social, politique et géographique, afin de mieux cerner, un concept dont la ramification s’étend à l’humanité entière, pour avoir pris corps et âme, pour les contemporains, je préfère pour être né depuis la Rome antique, bien avant peut être dans certaines grandes villes latines, mais dont la notion a évolué et a été très usitée et prisée, au point de revêtir différentes formes d’expression, depuis l’accession d’un certain nombre de pays, émergeant de la colonisation à l’indépendance. Une indépendance qui déterminera pour une large part le destin désagrégé de certaines nations sorties larvées et sommées à se forger un parcours d’évolution atypique. Ce parcours qui donna naissance à une forme de dirigisme, fondée sur la volonté de confisquer le pouvoir, ses attributs et l’exercer au détriment d’un pan entier d’une population n’ayant pas, su ou pu s’en extraire, en vue soit de se préserver de l’éveil des consciences, source de contestation et de pression, soit d’assouvir son appétit boulimique du pouvoir, aura atteint pratiquement sa vitesse de croisière, partout ailleurs, si ce n’est son apogée, et entamer le déclin, après avoir fait du chemin, caractérisé le destin de certains peuples et ériger des régimes qui demeureront à jamais à la source de la prédation la plus inhumaine.
à suivre..
Telle une évocation de l’humanité dans tous ses états, l’énoncé du vocable « Dictature », nous ramène à distinguer les différentes formes qu’elle revêtit au cours de l’évolution de l’humanité, lorsque nous constatons, son extension à certains régimes politiques dits de démocraties populaires, bien qu’à l’origine, son sens originel, le fait ressortir comme une institution conférant des pouvoirs absolus à une personne ou un groupe de personnes, mais pour une période limitée, chez les latins.
Ceci dit, du nazisme, en passant par le fascisme, le franquisme, le stalinisme, j’en passe, à en arriver à celles datant de nos jours, épiloguées souvent sous le sceau du terrorisme d’état, due, sûrement à une spécificité culturelle et des conditions historiques largement déterminantes de la propension à se forger un destin universel, la dictature n’aura eu de cesse, de se transposer, se transformer et générer des agrégats politiques, qui offrent une gamme variée de données, dans l’étude des mutations sociales et politiques, quoi qu’un socle commun les régit, les unit et les rend tangibles de par leur aspect concomitant à niveler l’ordre politique et économique universel, lesquels se font soutendre, désormais, par la possession des ressources financières et économiques, lorsqu’il est question de se faire entendre et asseoir son rayonnement international sur la base des attributs du nantissement, de l’avancée technologique et un pouvoir bien évidemment hégémonique et militaire.
Par ailleurs, étant donné que tous les états font usage de la dictature, qu’elle soit inscrite ou non, au sein de la constitution, je citerai en exemple, l’article 16 de la constitution Française, qui dispose que » dans des circonstances exceptionnelles, le président de la république, exerce la totalité des pouvoirs », il ne saurait logiquement en être autrement pour tout régime qui se veut absolutiste, qui se nourrit des concepts du parti-état et forme une liaison entre les différentes mutations émanant de la fluctuation constante des données de l’environnement international, pour ceux qui se maintiennent infiniment au pouvoir, tel que nous le démontre, l’évolution des régimes politiques, durcis par la crainte et la peur de la machine de terreur qui les font fonctionner, car un petit survol, des atteintes à l’intégrité physique, observées au creux des régimes totalitaires, notamment, les massacres à grande échelle et orientées contre une race, une ethnie, un groupe ou une communauté d’hommes, les détentions arbitraires, faisant l’objet de grands principes fondateurs de la majeure partie des institutions internationales, auxquels une adhésion volontaire, avérée et prouvée nous impose une allégeance, consacrent et prouvent l’existence d’un menu commun à toutes ces dictatures, celui de la confiscation sans partage du pouvoir et le pouvoir de réduction au silence.
à suivre…
Eh oui, d’une approche géopolitique alliée à celle diplomatique, à une approche fondée sur un besoin d’expansionnisme économique ou encore, à un besoin de stratégie à finalité hégémonique, la dictature refait surface dans le jargon politique et diplomatique, consacré aux pays, qui n’ont guère eus à l’idée de faire germer, les bases d’une transmutation, structurelle de sorte à pérenniser les acquis découlant de leur processus d’évolution, raison de plus, pour que les plumes, les réflexions, les analyses et les pensées aussi normatives, qu’illustratives des concepts de gestion géopolitique et diplomatique moderne s’y assujettissent et se laissent sublimer par un processus de désintégration des régimes entiers, parti d’un lampion de contestation pour aboutir à l’explosion des terreaux de contestation, de frustration, d’accumulation des dérives totalitaires et d’une confiscation d’une teneur rarissime des libertés fondamentales, sur fond d’aspiration à la prospérité économique en contrat profond avec certaines vertus immorales du libéralisme, de l’économie de marché, de la bureaucratie, de la technostructure qui s’accommodent plutôt, avec une conception de la vie en société, qui tient compte des exigences et les préalables qui s’y rapportent en toute logique et au mieux, non plus, concevoir un système calqué sur un modèle qui revendique à la fois, les procédés modernes et leur contraires.
La dictature en tant que régime politique:
Aussi plausible que puisse paraître, les raisons invoquées, pour préserver la nature humaine des exactions arbitraires, aussi vrai et réel aura été, le recours fait à la dictature pour ériger des régimes politiques, au retentissement reconnu, lesquels, bien qu’actuellement aux aboie comme, on pourrait bien s’en apercevoir, au niveau du monde Arabe, ont fait émerger des affres de la complaisance, des ensembles géopolitiques, dont la réputation et l’œuvre de stabilisation, ont à bien des égards, promus l’extinction de certains conflits, consolidés la prévention et la gestion de d’autres, au moment où la sollicitation tous azimut était de mise et tant que leur prospérité économique, soutenue par une croissance forte, leur épargnaient les conflits sociaux, la montée soudaine de la réprobation populaire, et du chômage endémique des jeunes et avant que ne soient démasquer les pratiques mafieuses, qui avaient finies par gangréner les rouages des administrations publiques.
à suivre…