Les photographies de l'australien Joe Nigel Coleman sont à la base frustrantes, -été, voyages, festivals, grands espaces, plage, nature sauvage, jeunesse insouciante, ...- mais c'est encore pire de se plonger dans son travail quand on est immobilisés par un plâtre sur toute une jambe qui a une forte tendance à mettre sa vie en pause. Bref. Sa maîtrise de la lumière nous donne l'impression qu'il vit dans un perpétuel crépuscule, ce qui offre des notes poétiques à des moments qui ne le sont pas moins. Il n'est pas superflu de noter que Joe Nigel Coleman photographie, de manière spontanée, et le fait d'ailleurs très bien, puisqu'il ne retouche pas ses images, assumant les "imperfections" des vieux appareils photos, qui, loin de gâcher l'esthétisme, leur donne toute leur aura.http://joenigelcoleman.com/