On ne le dira jamais assez, le mode solo de Dead Space 2 est une très grande réussite qui gomme les rares défauts de son prédécesseur pour nous offrir un survival-horror d'une maniabilité supra-agréable, une histoire intéressante, une ambiance oppressante et une difficulté à la hauteur d'un challenge bien corsé. Et quand on l'a terminé, on peut tenter de prolonger l'aventure avec son mode en ligne très différent.
Car ici, point de survie mais des confrontations purement orientées action où les joueurs se battent en deux groupes: les humains contre les nécromorphes. De manière aléatoire, vous intégrez l'un des deux camps dont les objectifs resteront les mêmes, qui sont alors pour les humains - tous militaires équipés d'un armement bien connu - d'attaquer la base ennemie et détruire la cible alors que les nécromorphes - avec différents monstres proposés - se voient dans l'obligation de défendre leur territoire à tout prix. Plusieurs races nous y sont présentées avec un gameplay spécifique à chacune; le cracheur, le rôdeur, le vomisseur et la meute font leur petit effet quand on les incarne, eux qui nous ont si souvent pourri la vie en solo. Bref, du combat pur et simple, des résurrections quand on se fait abattre, des points distribués en fonction de nos performances et un temps limité pour chaque mission. En montant de niveau, on peut upgrader son équipement ou acheter de nouvelles armes, ce qui me fait dire qu'il n'y a rien de bien nouveau là non plus.
Pour faire simple, le multijoueurs de Dead Space 2 bien que relativement sympa ne m'a pas scotché à ma manette très longtemps. Pas original pour un sou (j'aurai aimé de la coopération), ce mode s'adresse à tous ceux qui souhaitent se défouler après en avoir bien bavé sur les quinze chapitres de l'histoire, mais si vous avez d'autres jeux sur le feu alors ne perdez pas votre temps avec ce multi plus d'un après-midi - deux heures m'ont suffi avant de ranger le disque pour de bon. A essayer, mais vraiment pas indispensable.
Voici une vidéotest bien représentative de cette expérience, publiée par Zertry sur Dailymotion: