Magazine Culture

Ma grand-mère repassait les chemises du roi o Cómo ganar la guerra a los nazis en Noruega

Publié le 09 mars 2011 par Abelcarballinho @FrancofoliesFLE

 

Voici venue la saison des Oscars et bien qu’aucun de nos films ne se trouve en lice cette année, nous avons tout de même remporté quelques-unes des précieuses statuettes. La dernière avait en fait été décernée au film Le poète danois de Torill Kove en 2007.  Mais à vrai dire, j’ai personnellement un faible pour une autre production qu’elle a réalisée avec nous : Ma grand-mère repassait les chemises du roi.

En un peu moins de dix minutes, Torill Kove parvient à nous renseigner sur l’histoire de la Norvège, à nous faire rire et à piquer notre curiosité. La voix hors champ de Mag Ruffman est tout simplement magnifique et le récit coule de source : qui aurait cru que le roi de Norvège et  Tonya Harding pourraient figurer dans la même histoire ET que tout ça semblerait parfaitement logique?

Mais fondamentalement, ce film nous fait voir qu’une personne PEUT à elle seule changer les choses, modifier par ses actions le cours même de l’histoire. Imaginez si votre grand-mère était arrivée à vaincre les Nazis en saupoudrant un peu de poudre à gratter sur le col de chemise de quelques soldats! D’accord, Torill Kove exagère un peu, mais on se laisse convaincre.

Et puis il y a cette scène à l’intérieur du cinéma où la grand-mère s’avance sur son siège pour dire à un parfait inconnu « Je repasse les chemises du roi ». J’en ris à chaque fois.

Bon visionnage!

Una producción de Torill Kove, oscarizada con otra película en 2007, ahora podemos ver MI ABUELA PLANCHABA LAS CAMISAS DEL REY . En casi 10 minutos, Torill Kove consigue informarnos sobre la historia de Noruega, hacernos reír y picar nuestra curiosidad.

La voz off es magnífica, y la narración se desliza sola: Quién habría pensado que el rey de Noruega y Tonya Hardind podrían figurar en la misma historia, y que , además, todo parecería perfectamente lógico ?

Pero, fundamentalmente, esta película nos permite ver que una persona PUEDE ELLA SOLA cambiar las cosas, modificar por sus acciones el curso de la historia.

Imaginar si VUESTRA abuela hubiera llegado a vencer a los Nazis espolvoreando polvos pica-pica en los cuellos de sus camisas !  Vale, vale, que Torill Kove exagera un poco, pero...uno se deja convencer de buena gana.

Y luego, hay esa escena en el interior de una sala de cine, en que la abuela se acerca a un perfecto desconocido para susurrarle: "Yo plancho las camisas del rey ".

Una delicia. Que os guste. Buen visionado.

source: blogue.onf.ca


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Abelcarballinho 11989 partages Voir son profil
Voir son blog

Dossiers Paperblog

Magazine